Année : 1975
Genre : Accours vers nous, prince de l'espace.

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Intermédiaires : Buyee, Celga.

"Accours vers nous, prince de l'espace!" Voilà un générique qui a bercé l'enfance de tous ceux de ma génération. Il faut dire que l'arrivée de Goldorak sur les chaînes hertziennes en 1978 avait constitué une véritable révolution, initiant les spectateurs français aux animes et au genre super-robot. Série culte dans l'Hexagone, elle ne bénéficie cependant pas de la même aura dans son pays d'origine où le genre était déjà bien installé grâce aux séries de son créateur Gô Nagai (Mazinger Z, Great Mazinger, Getter Robo et sa suite Getter Robo G, Jeeg) et commençait même à inspirer d'autres studios (Raideen). Cela ne l'empêcha pas d'avoir de très bonnes audiences au Japon, ce qui représente une sacrée réussite pour une série qui avait été créée pour surfer à la fois sur la popularité de Mazinger Z, dont elle était la suite, et sur le phénomène des soucoupes volantes, très en vogue à l'époque.
Car dans les années 70, les OVNIs sont à la mode et le public se passionne pour les récits "authentiques" d'apparitions de vaisseaux inconnus, d'enlèvements par des extra-terrestres et autres rencontres du troisième type. En mars 1975, le Japon sort même これ が UFO だ! 空飛ぶ 円盤 (Kore ga UFO da! Soratobu enban) = C'est un OVNI! Les soucoupes volantes, un anime documentaire consacré aux affaires les plus célèbres et se terminant par l'annonce du film 宇宙 円盤 大戦争 (Uchû enban daisensô) = La grande guerre des soucoupes de l'espace.
Signé par le prolifique Gô Nagai, ce moyen métrage narre le destin de Duke Fleed, prince d'une planète anéantie par l'armée belliqueuse de Yarban et qui s'est réfugié sur Terre avec Gattaiger, un vaisseau capable de se scinder en un vaisseau plus petit, Spazer, et le robot géant Roboizer. Après avoir été retrouvé par Teloma, la fille du tyran dont il était autrefois amoureux et qui se sacrifiera pour le sauver, il devra quitter sa planète d'adoption pour une nouvelle destination. Séduite par le pitch et le concept du robot doté d'un vaisseau porteur et des navettes ennemis se transformant en monstre, la Toei demande à Gô Nagai de retravailler l'ensemble pour en faire une série qui serait une suite de Mazinger Z et Great Mazinger. Gattaiger devient donc Grendizer (nom VO de Goldorak) après avoir été redésigné pour ressembler davantage à ses prédécesseurs. Ce changement de look est une bonne chose car si le design de Grendizer est iconique, Gattaiger était particulièrement moche.

La série s'ouvre sur ce qui semble être un OVNI piloté par un extraterrestre mais qui se révèle rapidement être en réalité notre vieille connaissance Kôji Kabuto (Alcor en VF), l'ancien pilote de Mazinger Z qui a troqué son robot géant contre TFO (OVTerre), une soucoupe de son invention au design inspiré de celles décrites par George Adamski. Ayant terminé ses études aux États-Unis, il retourne au Japon pour travailler au Laboratoire de Sciences Spatiales du Pr Genzô Umon (Procyon). Il y fait la connaissance de son fils, Daisuke (Actarus), qui travaille comme palefrenier au ranch Shirakaba (Ranch du Bouleau Blanc) que l'extravagant Danbee Makiba (Rigel) dirige avec l'aide de ses enfants, la lycéenne Hikaru (Venusia) et le jeune Gorô (Mizar).
Peu après son arrivée, le ranch reçoit la visite de soucoupes volantes et, en tentant d'établir le contact, Kôji constate rapidement que leurs intentions sont hostiles. Il est heureusement sauvé par l'intervention de Grendizer (Goldorak), un robot gigantesque se déplaçant à l'aide de la soucoupe porteuse Spazer. (En réalité, le robot s'appelle Dizer et Grendizer est le nom de sa combinaison avec Spazer. La distinction étant peu évidente dans les dialogues de la série, j'utiliserai Grendizer pour désigner les deux par souci de simplicité.)
Kôji soupçonne rapidement Daisuke d'en être le pilote et a la confirmation que le jeune homme est plus que ce qu'il prétend être en le voyant faire preuve de capacités physiques surhumaines pour secourir Danbee. Le Pr Umon lui révèle alors la vérité: Daisuke est en réalité Duke Fleed (Prince d'Euphor), le prince de Fleed (Euphor), une planète pacifique et scientifiquement avancée qui fut ravagée par l'armée du tyrannique Vega (Surnommé "Grand Stratéguerre" en VF). Supposé en être l'unique survivant, Duke parvint à s'enfuir aux commandes de Grendizer et à se réfugier sur Terre où il fut adopté par Umon. Si à ce moment, Grendizer est présenté comme une machine de guerre conçue par Vega en utilisant la technogie de Fleed, les épisodes ultérieurs en feront "le dieu protecteur de Fleed". Les deux versions ne sont cependant pas complètement contradictoires: la conclusion de la série révélera que les deux planètes étaient autrefois amies au point d'envisager un mariage politique entre Duke et la fille de Vega, Rubina (Vegalia). Il est donc plausible que les deux civilisations aient uni leurs technologies pour construire le robot.
Bien que pacifiste convaincu (Avec son look de hippie, on s'en serait douté) et traumatisé par la destruction de son monde, Duke doit reprendre à contrecœur les commandes de Grendizer pour empêcher l'armée de Vega de conquérir sa planète d'adoption tandis que Kôji insiste pour l'assister. Bien que réticent à l'idée que son ami risque sa vie à ses côtés, Duke finit par accepter son aide. Une raison souvent invoquée pour justifier le relatif manque de popularité de Grendizer au Japon est d'ailleurs que les fans de Kôji n'avaient pas apprécier de voir le pilote de Mazinger Z relégué au rang de sidekick. Il faut cependant reconnaître que le duo de buddy movie formé par cette tête brûlée impulsive et le pacifiste et pragmatique Duke fonctionne bien et que le faible potentiel offensif de TFO ne l'empêchera pas de sauver plus d'une fois le prince de l'espace.
Parlons à présent de leurs ennemis, les Forces Alliées de la Planète Vega, une armée constituée de natifs de la planète Vega (Stykades), mais aussi de ceux des planètes conquises ayant rejoint ses rangs par conviction ou sous la contrainte. Son dirigeant, Vega (Oui, l'armée, son chef suprême et leur planète d'origine portent le même nom, ce qui est à peine confusionnant), ne quitte pas sa planète et se contente de prendre régulièrement des nouvelles de l'avancée de la conquête auprès de ses généraux et/ou de les menacer des pires sanctions au prochain échec (Sanctions qui n'arriveront jamais, à moins qu'il se contente de leur faire copier 200 fois "Je suis un piètre envahisseur". Plutôt coulant comme tyran.).
L'invasion est donc surtout dirigée par Gandal (Minos) depuis Skull Moon (Camp de la Lune Noire), une base installée sur la face cachée de la Lune. Ce commandant en second dispose d'une particularité physique: son visage s'ouvre régulièrement en deux pour révéler Lady Gandal (Minas), une femme minuscule jouant un rôle de stratège.
Les offensives sur Terre sont quant à elles menées par le commandant militaire Blacky à bord de sa soucoupe amirale Mother Barn. Las de n'être que le sous-fifre de Gandal, il espère que la capture ou la destruction de Grendizer lui permettra d'enfin sortir de l'ombre de son supérieur et cet objectif devient pour lui une véritable obsession, au point que, dans un des plus célèbres épisodes, il n'hésite pas à trahir Gorman, un soldat d'élite de Vega, qui était sur le point de vaincre son adversaire à sa place.
Et bien sûr, il y a les incontournables monstres de la semaine, j'ai nommé les Enbanjûs, des soucoupes volantes se transformant en monstres. Un gimmick original qui permettra aux mecha designers de multiplier les designs et transformations variées (bien que le plus souvent improbables) sans jamais se répéter et avec très peu de ratages. En VF, ils sont appelés selon les cas Golgoths (nom évoquant autant le Golgotha que les monstrueux Shoggoths des écrits de Lovecraft) ou Antéraks, suivi du numéro de l'épisode. La distinction entre les deux n'est d'ailleurs pas très claire, le deuxième terme semblant, selon les cas, réservés aux adversaires anthropomorphes ou ceux avec pilotes.
Bon nombre de leurs pilotes sont d'ailleurs des adversaires ambivalents, des personnes aussi pacifistes que Duke mais servant le camp du mal par chantage (Iara), contre la promesse que leur planète sera libérée en cas de victoire (Mineo, Gauss), parce que la guerre a fait d'eux machines à combattre conservant malgré tout une part d'humanité (Hulk, Cain) ou parce qu'on les a trompés sur leur cause en leur faisant croire que leur mission était de libérer la Terre d'une dictature imposée par Duke (Le Commando des Jeunes Garçons). Chacun d'eux connaîtra une fin tragique.
Et quand il n'y a pas de pilote, c'est encore pire, puisque l'épisode 25 nous révèle que les Enbanjûs sont alors contrôlés par les cerveaux préalablement lavés d'anciens habitants de Fleed.
Chaque épisode oppose donc Duke Fleed à un Enbanjû et à un stratagème de Gandal et/ou Blacky pour construire une base sur Terre, localiser la cachette de son robot ou découvrir l'identité sous laquelle il se cache. Car, contrairement à ses prédécesseurs, l'identité du pilote de Grendizer est un secret connu uniquement de Kôji et du personnel du Laboratoire de Sciences Spatiales (ainsi que d'Hikaru à partir de l'épisode 23). Cette double identité place d'ailleurs parfois notre héros dans des situations délicates où il doit déjouer une offensive de Vega tout en secourant un ou plusieurs animaux du ranch. Mais elle permet aussi d'apporter à cette série bien sombre une touche salvatrice d'humour avec le personnage de Danbee, cowboy fantasque passionné d'ufologie au point de rester persuadé des intentions pacifiques des envahisseurs malgré leurs nombreuses attaques.
Il n'est cependant pas le seul comic relief de la série. Il y a aussi Banta, un camarade de classe d'Hikaru qui est clairement une tentative de doter la série d'un équivalent de Boss (Le scénario s'amusera d'ailleurs à souligner leur ressemblance dans un des deux épisodes où ce dernier rend visite à son ami Kôji); mais la greffe ne prend pas car il lui manque le capital sympathie de son modèle et il disparaîtra de la série du jour au lendemain, sans un mot d'explication.
Si les épisodes de cette première partie suivent une formule un peu répétitive, le diptyque qui la conclue chamboule grandement le statu quo : Blacky y lance une attaque massive durant laquelle TFO est détruit, Hikaru est gravement blessée (faisant enfin réaliser à Danbee la dangerosité des envahisseurs) et Grendizer subit des dommages qui rendent ses armes inopérantes, obligeant son pilote à le cacher pour le réparer, tandis que Blacky investit le Laboratoire de Sciences Spatiales et torture le Pr Umon dont il est convaincu qu'il connaît la cachette du robot.
Heureusement, Duke finit par réparer Grendizer après avoir éloigné Blacky et ses troupes du Laboratoire avec l'aide d'Hikaru, rétablie grâce à une transfusion de son sang extra-terrestre qui accroît ses capacités physiques (Cette relation de cause à effet n'existe qu'en VF, mais on peut la déduire du fait que ses capacités semblaient jusqu'ici tout à fait ordinaires). Et c'est ainsi que ce qui aurait dû être la plus grande victoire de Blacky se transforme en sa plus écrasante défaite quand il trouve la mort dans la destruction de Mother Barn tandis que Gandal en réchappe horriblement défiguré. La mort du principal antagoniste de cette première partie ne signifie pas pour autant la fin des ennuis pour la Terre, car il est vite remplacé par un autre tout aussi redoutable, sinon plus.

Grâce à la science médicale avancée de Vega, Gandal retrouve son visage habituel tandis que Lady Gandal subit un relookage: au lieu d'être une créature minuscule dans sa tête, son visage remplace désormais le sien à chaque fois qu'elle souhaite s'exprimer.
Ils apprennent ensuite que Vega leur a envoyé un remplaçant pour Blacky, le directeur des sciences Zuril (Horos). À la différence de son prédécesseur qui était un subalterne de Gandal, ce savant maléfique borgne dont l'œil manquant est remplacé par un ordinateur traite avec lui d'égal à égal et son génie scientifique lui permettra d'opposer à Duke Fleed de nombreuses inventions diaboliques qui le mettront plus d'une fois en difficulté.
Il faut dire que, suite à la destruction de TFO, Duke doit se battre seul en attendant que Kôji se construise un nouvel appareil. Si son premier prototype ne fait pas long feu, le suivant, baptisé Double Spazer (Alcorak), lui permet de seconder efficacement Grendizer au combat, encore plus après que le Pr Umon l'a modifié pour lui permettre de se combiner au robot comme Jet Scrander le faisait avec Mazinger Z, palliant ainsi son incapacité à combattre dans les airs quand il est séparé de Spazer.
De son côté, Hikaru ne supporte plus de jouer les spectatrices pendant que Duke et Kôji risquent leurs vies et insiste pour combattre à leurs côtés. D'abord réticent, Duke finit par céder et elle obtient son propre appareil, Marine Spazer (Venusiak), un vaisseau amphibie qui se combine avec Grendizer pour lui permettre de combattre sous l'eau.
Surnommé "Grendizer Team" ou "Patrouille des Aigles" selon que vous suivez la série en VO ou en VF, le trio devient un quatuor quand Duke retrouve sa sœur Maria (Phenicia), qu'il croyait morte lors de la destruction de Fleed. Celle-ci a en réalité été sauvée par un des serviteurs de la famille royale qui l'a emmenée sur Terre et élevée comme sa petite-fille. Traumatisée par la destruction de son monde au point d'en refouler le souvenir, celle-ci grandit en étant persuadée d'être une terrienne comme les autres jusqu'à ce son "grand-père", mortellement blessé lors d'une attaque d'Enbanjû, lui révèle ses origines et, avant de succomber, lui demande de récupérer Grendizer qu'il croit aux mains des forces de Vega (Ces deux-là n'ont clairement pas suivi l'actualité de l'année écoulée!). L'adolescente retrouve cependant ses souvenirs et reconnaît son frère en remarquant qu'il porte le même médaillon qu'elle. Et alors que Kôji et Hikaru avaient eu toutes les peines du monde à le convaincre de les laisser combattre à ses côtés, celui-ci ne voit aucune objection à envoyer sa sœur de 14 ans au casse-pipe et aux commandes du véhicule fouisseur Drill Spazer (Fossoirak), sous prétexte que c'est son devoir en tant que membre de la famille royale. Vous avez dit "népotisme"?
Garçon manqué casse-cou et prétentieuse, Maria se dispute fréquemment avec Kôji tout en en pinçant pour lui malgré leur différence d'âge, rappelant ainsi le duo qu'il formait avec Sayaka Yumi. Ce n'est pas vraiment surprenant car Gô Nagai voulait au départ que ce soit elle qui rejoigne l'équipe mais la Toei avait préféré lui demander de créer un personnage inédit.
Parallèlement, le Pr Umon modifie le Laboratoire de Sciences Spatiales pour en faire une forteresse, le détournant ainsi à contrecœur du but scientifique pour lequel il l'avait créé.
Ce nouveau potentiel offensif et l'aide de ses équipiers sont d'autant plus utiles à Duke qu'il voit se réveiller une ancienne blessure due aux radiations auxquelles il avait été exposé lors de la destruction de sa planète. Celle-ci le condamnant à plus ou moins court terme, le temps lui est désormais compter pour vaincre Vega. Comme si ça ne suffisait, sa blessure étant sensible aux radiations du vegatron qui alimente les armes de ses adversaires, chaque combat aggrave son état et lui cause parfois des douleurs si violentes qu'il se retrouve dans l'incapacité de combattre. Vous l'aurez compris: Gô Nagai étant né un mois, jour pour jour, après le bombardement d'Hiroshima et ayant grandi dans le Japon de l'immédiate après-guerre, le parallèle avec les victimes ayant développé des cancers à cause des radiations est plus qu'évident.
On pourrait penser que les forces de Vega n'auraient qu'à attendre tranquillement qu'il succombe pour triompher, mais pour eux aussi, le temps est compté pour conquérir la Terre. Skull Moon connaît en effet des difficultés d'approvisionnement en énergie qui amène ses occupants à tenter à plusieurs reprises de dérober du carburant nucléaire sur Terre, tandis que l'exploitation du vegatron rend leur planète mère de plus en plus instable.
Cette deuxième partie est de loin la plus mouvementée de la série puisqu'il se passe rarement plus de deux épisodes sans l'apparition d'un nouvel élément qui vient changer le statu quo. La maladie de Duke Fleed vient renforcer le suspense malgré l'amélioration du potentiel offensif de ses alliés alors que, parallèlement, on assiste à l'affaiblissement de l'armée de Vega qui semblait jusqu'ici invincible. Même si l'issue du conflit reste incertaine, la balance penche clairement du côté de la Terre mais une amélioration de l'arsenal ennemi va venir rétablir l'équilibre.

L'exploitation du vegatron finit par provoquer une réaction en chaîne qui aboutit à la destruction de la planète Vega, obligeant son dirigeant à se réfugier à Skull Moon avec son armée, abandonnant les civils à une mort horrible. Il emmène avec lui Dantos, un brillant scientifique qui crée pour lui une nouvelle génération de monstres de la semaine, les Vegajûs, des animaux géants cybernétiques. Bien plus puissants que les Enbanjûs, la plupart ne se transforment pas en soucoupes, faisant perdre à la série un de ses principaux gimmicks. Le premier d'entre eux, King Gori, aurait probablement triomphé de Grendizer si son créateur n'avait pas commis la même erreur que Gorman avec Blacky, à savoir mépriser et humilier Gandal et Zuril qui, craignant pour leur position, font semblant de lui obéir en attendant l'occasion de le poignarder dans le dos. Sa mort constitue d'ailleurs une surprise pour le spectateur car il apparaissait dans plusieurs épisodes consécutif et semblait se positionner comme un nouvel ennemi régulier.
Tandis que Vega reste à Skull Moon, Gandal et Zuril construisent sur Terre une base sous-marine depuis laquelle ils dirigent désormais leurs offensives. Une fois n'est pas coutume, ils remportent même une victoire contre leurs ennemis en discréditant le Pr Umon afin que son satellite de surveillance soit détruit.
Leur chance ne dure cependant pas et leur base finit par être localisée et détruite, obligeant Gandal à regagner Skull Moon tandis qu'un Zuril blessé et affaibli se jure de rester sur Terre jusqu'à ce qu'il ait anéanti Grendizer. Quand son vaisseau est presque entièrement détruit lors d'un combat, il est finalement obligé de retourner à son tour sur la lune pendant que son fils se sacrifie dans une tentative de détruire Grendizer, permettant à la fois d'humaniser Zuril et de lui donner une motivation supplémentaire pour vaincre Duke Fleed.
Pour y parvenir, il n'hésite pas à utiliser la propre fille de Vega, Rubina, comme appât pour attirer son ennemi dans un piège et celle-ci se sacrifie pour sauver son ancien fiancé. Avant de succomber, elle lui révèle que Fleed est désormais débarrassée de ses radiations et à nouveau habitable, ainsi que la localisation de Skull Moon. Quant à Zuril, il est tué par Kôji alors qu'il s'apprêtait à abattre Duke dans le dos.
Convaincue que leur armée ne pourra jamais vaincre Grendizer, Lady Gandal décide d'assassiner Vega en échange de l'asile sur Terre mais en est empêchée par Gandal qui la tue. S'étant ainsi lui-même blessé mortellement, il utilise ses dernière forces dans une ultime attaque contre Grendizer, qui lui est fatale.
La mort de sa fille et de ses généraux lui ayant fait perdre le peu de raison qui lui restait, Vega décide de lancer toute son armée contre la Terre après avoir détruit Skull Moon pour les motiver; mais son armada pas si invincible est anéantie et lui-même périt face à Grendizer, aidé de Kôji, Hikaru et Maria aux commande de Cosmo Special, un vaisseau spatial capable de se scinder en trois appareils indépendants. Vega nous aura finalement offert une vision assez juste des dictateurs conquérants: sacrifiant son peuple sans remord pour fuir sa planète, s'obstinant à poursuivre une conquête de la Terre autodestructrice et vouée à l'échec en ignorant les alternatives proposées par ses subalternes et même sa propre fille (Terraformer une autre planète où s'établir sur Fleed, redevenue habitable), restant à distance du conflit tout en envoyant à la mort des soldats qui ne partagent pas forcément ses vues belliqueuses et se comportant de façon pitoyable face à la mort, pour finalement périr comme un dément pathétique.
La série se termine sur une conclusion douce amère très émouvante qui voit Duke et Maria faire leurs adieux à leurs amis terriens avant de retourner sur Fleed pour reconstruire leur monde natal. La chanson qui accompagne leur voyage de retour est d'ailleurs la même qu'on entendait à la fin d'Uchû enban daisensô, alors que le héros quittait la Terre.
Moins mouvementé que la précédente, cette troisième partie n'en possède pas moins une intrigue fil rouge basée sur la construction et la destruction de la base sous-marine, la fuite de Zuril et les morts successives des ennemis récurrents qui gagnent pourtant en humanité: Gandal se montre loyal envers son souverain au point de s'automutiler pour le sauver, tandis que Zuril et Vega se révèlent être des pères aimants que les morts de leurs enfants plongent dans le désespoir. On résout même la sous intrigue de la maladie de Duke en bouclant la boucle, puisqu'il avait été irradié en sauvant la vie d'un camarade qui le guérit des années plus tard.
Et bien sûr, impossible de parler de cette série sans mentionner sa VF qui est d'une très grande qualité, surtout comparée aux doublages précipités et bâclés dont souffriront les séries du Club Dorothée. Craignant que les noms originaux soient trop compliqués pour les spectateurs français (Je rappelle qu'à l'époque, la culture japonaise était complètement inconnue dans notre pays), les traducteurs ont eu la brillante idée de leur donner des noms d'étoiles ou liés à la mythologie. Quant aux noms VF des armes de Grendizer, ils sont rapidement devenus cultes. (Par contre, était-il nécessaire de remplacer la pénicilline par de la "cosmocilline"?) À la rigueur, certains puristes regretteront quelques curieux changements apportés à certaines histoires. Par exemple, quand un agent de Vega abat accidentellement ses hommes en tirant sur Grendizer, la VF en fait un tir volontaire, ou quand Duke Fleed affronte son ancien animal de compagnie devenu un gigantesque mutant cybernétique mais que les traducteurs en font un robot contrôlé par le cerveau de son cousin, et tant pis si on ne voit jamais le cousin en question dans le flashback ou si ça ruine complètement le parallèle avec un oiseau blessé recueilli par Gorô. De même, certains dialogues renforcent son côté autoritaire et lui prêtent des propos sexistes absents de la VO. La VF n'étant pas basé sur la VO mais sur une adaptation d'un autre pays, il est cependant difficile de savoir à qui attribuer la responsabilité de ces changements. Ce dossier étant basé sur la VO, vous saurez désormais pourquoi certains éléments ne correspondent pas à vos souvenirs.

Grendizer aura droit à deux crossovers d'une trentaine de minutes diffusés en salle. Le premier l'oppose à Balendos, un agent de Vega qui s'est emparé de Great Mazinger. L'action se déroule entre la découverte par Hikaru de la double identité de Duke / Daisuke et le double épisode concluant la première partie mais le film semble se dérouler hors continuité, puisque on y assiste à la destruction de TFO avant que celle-ci se produise dans la série. Donc, à moins que Kôji possède une soucoupe de rechange …
Le deuxième crossover réunit Great Mazinger, Grendizer et Getter Robo G dans un combat contre un monstre marin, Dragonosaurus. Un film d'inspiration kaijû eiga dont il reprend la trame habituelle: apparition d'un monstre géant inconnu qui menace le Japon, un premier affrontement où les héros sont dépassés par les capacités de leur adversaire et un deuxième où ils triomphent de lui après avoir découvert son point faible, le tout entrecoupé de discussions entre scientifiques et militaires pour expliquer au spectateurs les origines et les capacités du monstre. Classique, mais efficace.

Concept = 5 / 5
Même si elle reprend des éléments de la formule de Mazinger Z et Great Mazinger, cette série s'en démarque par ses thèmes plus sombres et matures, tels que la guerre, le syndrome de stress post-traumatique ou les maladies liées aux radiations. Elle préfigure même le sous-genre des real robots par certains aspects (personnes ordinaires obligées de devenir des combattants quand elles se retrouvent malgré elles au cœur d'un conflit, adversaires antimanichéens, situations réalistes telles que la maladie ou les problèmes d'approvisionnement en énergie).
Scénario (Intrigue globale) = 4,5 / 5
Malgré quelques soucis de continuité, comme les origines contradictoires de Grendizer ou le fait que Maria et son grand-père ignorent son existence après plus d'un an d'activité, la série bénéficie d'une excellente histoire qui fait évoluer ses héros et leurs adversaires à travers une deuxième partie où le statu quo change sans cesse, et une troisième à l'intrigue feuilletonnante.
Scénario (Épisodes) ≈ 4,1 / 5
La série nous gâte avec des épisodes au suspense efficace et d'autres centrés sur des adversaires ambivalents au destin tragique. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Héros = 5 / 5
Héros pacifique traumatisé par la destruction de son monde natal et obligé de combattre pour défendre sa planète d'adoption malgré sa haine de la guerre, Daisuke Umon / Duke Fleed est un protagoniste charismatique que sa personnalité pacifique et pragmatique distingue de ses prédécesseurs belliqueux et impulsifs, Kôji Kabuto et Tetsuya Tsurugi.
Autre(s) pilote(s) ≈ 4,7 / 5
L'impulsif et téméraire Kôji Kabuto forme avec le calme et pragmatique Duke Fleed un duo de buddy movie efficace et Hikaru Makiba a une bonne évolution qui la fait passer d'un love interest fleur bleue à une vaillante combattante lutant aux côtés des héros. Arrivée tardivement dans la série, Grace Maria Fleed est la moins développée du quatuor mais a quand même droit à quelques épisodes réussis et a de bonnes interactions avec Kôji, qui ne sont pas sans rappeler celles qu'il avait avec Sayaka Yumi.
Tenue(s) de pilotage = 5 / 5
Elles sont toutes réussies et n'ont rien perdu en élégance près d'un demi-siècle plus tard.
Allié(s) = 2,5 / 5
Genzô Umon est un excellent personnage de savant humaniste obligé de détourner son laboratoire de la fonction pacifique pour laquelle il l'avait créé en le transformant en forteresse. En revanche, même si cette fois ils ont des noms, ses assistants restent transparents et interchangeables, à l'exception d'Akira Hayashi qui a droit à un bon épisode centré sur lui et révélant son background. Yamada est surtout mémorable grâce à son look, tandis qu'Ôi/Saeki est tellement vide que les scénaristes eux-mêmes oublient son nom et le rebaptisent en cours de série!
Entourage civil ≈ 3,7 / 5
Danbee Makiba est un excellent comic relief à la personnalité mémorable, tandis que son fils Gorô est bien plus supportable et sympathique que son prédécesseur Shirô Kabuto, grâce à son amour des animaux et au fait qu'il n'a pas son caractère capricieux. En revanche, Banta Arano est une tentative ratée de doter la série d'un équivalent de Boss. Tellement ratée, d'ailleurs, que le spectateur remarque à peine sa disparition.
Personnages secondaires = 4,3 / 5
On croise quelques personnages touchants et attachants parmi les civils victimes des exactions de Vega; mais la série est surtout remarquable par ses nombreux antagonistes antimanichéens, pacifistes et idéalistes transformés malgré eux en combattants par la guerre et promis à un destin tragique.
Ennemi(s) récurrent(s) = 4 / 5
Même s'il apparaît relativement peu dans la série, Vega constitue un portrait assez juste d'un tyran dont le peuple et les soldats sont les premières victimes de son ambition démesurée qui le pousse à poursuivre une guerre aussi inutile qu'autodestructrice. Blacky, Gandal et Lady Gandal sont des antagonistes charismatiques, même s'il manque au premier un gimmick qui le rendrait réellement unique, tandis que les Vegaheis bénéficient d'un design mémorable. Mais le plus réussi est Zuril qui se révèle surprenament humain dans l'épisode où il perd son fils.
Monstres de la semaine ≈ 3,4 / 5
Malgré de rares ratages, la plupart bénéficient d'excellents designs et d'armes originales. Il est cependant dommage que le gimmick de la transformation en soucoupe soit abandonné dans la dernières partie alors que c'était justement ce qui les rendait uniques. (Voir les sections Enbanjûs, Vegajûs et autres monstres pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Robot(s) = 5 / 5
Le design de Grendizer a beau être dérivé de ceux des deux Mazingers afin d'assurer une certaine continuité visuelle entre les volets de la trilogie, il est le plus réussi des trois et celui qui résiste le mieux à l'épreuve du temps. Encore plus en France où son statut de premier super-robot l'a rendu iconique.
Véhicule(s) ≈ 4,2 / 5
À l'exception du pas terrible Cosmo Special, tous les véhicules de la série bénéficient de designs aussi réussis qu'indémodables. Si Spazer dispose de nombreuses armes originales (Même si on se demande d'où sortent les munitions apparemment infinies du Spin Drill et du Drill Saucer, tout comme les réserves visiblement illimitées du Melt Shower), les autres véhicules alternent entre des concepts inventifs (Double Cutter, Marine Cutter, Drill Missile) et de banaux missiles et rayons lasers. Quant au camp adverse, si Mother Barn et les Minifos sont les vaisseaux les plus emblématiques de la série, les Midifos et les soucoupes personnelles de Gandal et de Zuril ne sont pas en reste, particulièrement les deux dernières, grâce à leur aspect monstrueux. (Voir la section Spazers pour plus de détails. Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)
Séquence(s) de démarrage = 4 / 5
Les nombreuses séquences de démarrage des différents Spazers sont cultes, tout comme le célèbre "transfert". Doter Grendizer de sorties auxiliaires est une très bonne idée qui permet d'ajouter de la variété; malheureusement, il utilise presque toujours la même et quatre des huit sorties ne sont jamais montrées. (Voir les sections Grendizer et Spazers pour plus de détails.)
Arme(s) ≈ 4,3 / 5
À de très rares exceptions comme le banal Dizer Beam ou les trop peu utilisés Hand Missiles, Grendizer dispose d'un arsenal d'armes iconiques. Même les variations de celles des deux Mazingers sont plus réussies visuellement, notamment les versatiles poings missiles. (Voir la section Armes pour plus de détails. Les variations d'une même arme ne sont notées qu'une seule fois et la moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Combats = 4 / 5
Riches en action et en suspense.
Base(s) = 4,3 / 5
Skull Moon, ainsi que le Laboratoire et la Base de Sciences Spatiales possèdent des designs mémorables et indémodables. On ne peut pas en dire autant de la très quelconque base sous-marine. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Dessins et animation = 4 / 5
Certes, la série a un peu vieilli sur cet aspect et on note ça et là quelques erreurs de continuité (changement de look de Grendizer d'un plan à l'autre, designs différents d'un épisode à l'autre pour certains lieux et accessoires), mais elle reste dans le haut du panier de l'époque et on ne peut nier une nette amélioration depuis Mazinger Z.
Musiques = 5 / 5
Les compositions de 菊池 俊輔 (Kikuchi Shunsuke) sont cultes.
Générique(s) ≈ 4,5 / 5
Rythmé par とべ! グレンダイザー (Tobe! Grendizer) de ささき いさお (Sasaki Isao), le premier générique de début montre Duke Fleed prendre les commandes de Grendizer pour affronter des Minifos, puis des Enbanjûs. Contrairement aux deux séries précédentes, le pilote est cette fois bien mis en valeur mais on note une petite incohérence avec Grendizer quittant sa soucoupe par l'arrière au lieu de s'éjecter. (Chanson = 5 / 5, Images = 4,5 / 5, Moyenne ≈ 4,8 / 5)

ゆけ ゆけ デューク フリード とべとべ グレンダイザー 大地 と 海 と 青空 と 友と 誓った この 平和 守り も かたく 立ち上がれ 地球 は こんな に 小さい けれど 正義 と 愛 と で 輝く 星 だ 守れ　守れ　守れ 人間 の 星　皆 の 地球 ゆけ ゆけ デューク フリード とべ とべ グレンダイザー 攻撃軍 を 食い止めろ 恐れ を 知らぬ エネルギー 悪 の 望み を 跳ね返 地球 は こんなに 小さい けれど 宇宙 で 一つ の 緑 の 星 だ 守れ 守れ 守れ 人間 の 星 皆 の 地球 地球 は こんなに 小さい けれど 宇宙 で 一つ の 緑 の 星だ 守れ　守れ　守れ 人間 の 星　皆 の 地球

Yuke yuke Duke Fleed Tobe tobe Grendizer Daichi to umi to aozora to Tomo to chikatta kono heiwa Mamori mo kataku tachiagare Chikyû wa konnani chiisai keredo Seigi to ai to de kagayaku hoshi da Mamore mamore mamore Ningen no hoshi minna no Chikyû Yuke yuke Duke Fleed Tobe tobe Grendizer Kôgekigun o kuitomero Osore o shiranu energy Aku no nozomi o hane kaese Chikyû wa konnani chiisai keredo Uchû de hitotsu no midori no hoshi da Mamore mamore mamore Ningen no hoshi minna no Chikyû Chikyû wa konnani chiisai keredo Uchû de hitotsu no midori no hoshi da Mamore mamore mamore Ningen no hoshi minna no Chikyû

Va, va, Duke Fleed Vole, vole, Grendizer Sur la terre et la mer et dans le ciel bleu Cette paix que tu as promise à ton ami Dresse-toi pour la protéger La Terre est si petite mais C'est une étoile qui brille de paix et d'amour Protège, protège, protège L'étoile des humains, notre Terre à tous Va, va, Duke Fleed Vole, vole, Grendizer Retiens les forces d'assaut Une énergie qui ne connaît pas la peur Repousse le souhait du mal La Terre est si petite mais C'est la seule étoile verte de l'espace Protège, protège, protège L'étoile des humains, notre Terre à tous La Terre est si petite mais C'est la seule étoile verte de l'espace Protège, protège, protège L'étoile des humains, notre Terre à tous

Le second, utilisé à partir de l'épisode 49 qui voit Maria rejoint l'équipe, met en scène les différents Spazers dont il montre les pilotes et les spécialités de chacun. (Chanson = 5 / 5, Images = 5 / 5, Moyenne = 5 / 5)

Accompagné par 宇宙 の 王者 グレンダイザー (Uchû no Ôja Grendizer) = Le roi de l'Espace Grendizer du même ささき いさお (Sasaki Isao), le premier générique de fin consiste en une série de plans fixes ou plus ou moins animés montrant Duke Fleed, Grendizer et ses armes. (Chanson = 5 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 4 / 5)

(UFO! UFO!) 切り裂け 怒りの ダブル ハーケン 戦え グレンダイザー もう 許せない 果てない 暗さ の 宇宙 空間 今こそ グレンダイザー 光 を 灯せ 地球 の 緑 の 若葉 の ため に ただ 一輪 の 花 の ため に デューク フリード は 命 を かける (グレンダイザー ゴー!) 宇宙 の 王者 グレンダイザー 力 も 速さ も すごい 武器 も すべて は グレンダイザー 平和 の 守り 冷たく嘲る 悪 の 大王 負ける な グレンダイザー 宇宙 の 影 に 優しい 仲間 の 笑顔 の ため に ただ 一言 の 愛 の ため に デューク フリード は 命 を 燃やす (グレンダイザー ゴー!) 宇宙 の 王者 グレンダイザー 優しい 仲間 の 笑顔 の ため に ただ 一言 の 愛 の ため に デューク フリード は 命 を 燃やす (グレンダイザー ゴー!) 宇宙 の 王者 グレンダイザー

(UFO! UFO!) Kirisake ikari no Double Haken Tatakae Grendizer mô yurusenai Hatenai kurasa uchû kûkan Imakoso Grendizer hikari o tomose Chikyû no midori no wakaba no tame ni Tada ichirin no hana no tame ni Duke Fleed wa inochi o kakeru (Grendizer go!) Uchû no ôja Grendizer Chikara mo hayasa mo sugoi buki mo Subete wa Grendizer heiwa no mamori Tsumetaku azakeru aku no daiô Makeru na Grendizer uchû no kage ni Yasashii nakama no egao no tame ni Tada hitokoto no ai no tame ni Duke Fleed wa inochi o moyasu (Grendizer go!) Uchû no ôja Grendizer Yasashii nakama no egao no tame ni Tada hitokoto no ai no tame ni Duke Fleed wa inochi o moyasu (Grendizer go!) Uchû no ôja Grendizer

(OVNI! OVNI!) Le Double Haken de la colère qui taille en pièces Bats-toi Grendizer, ne pardonne jamais La noirceur infinie de l'espace Maintenant, Grendizer, éclaire-la de lumière Pour les vertes feuilles de la Terre Pour une simple fleur Duke Fleed risque sa vie (Grendizer go!) Le roi de l'espace Grendizer La force et la vitesse et les armes formidables Tout ça, Grendizer, est la protection de la paix Le grand roi du mal qui se moque froidement Ne perds pas, Grendizer, contre l'ombre de l'espace Pour le sourire d'un gentil ami Pour l'amour d'un simple mot Duke Fleed brûle sa vie (Grendizer go!) Le roi de l'espace Grendizer Pour le sourire d'un gentil ami Pour l'amour d'un simple mot Duke Fleed brûle sa vie (Grendizer go!) Le roi de l'espace Grendizer

Le deuxième, également utilisé à partir de l'épisode 49, consiste en une série de séquences où Grendizer vole à travers différents lieux, puis un plan des Spazers volant vers le soleil couchant avant de se terminer sur le robot posant devant la Terre. (Chanson = 5 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 4 / 5) (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proche.)

NOTE FINALE = 17,1 / 20