FICHE TECHNIQUE




INTRODUCTION


Alors que son Kikaider était encore en cours de diffusion, le prolifique Shôtarô Ishinomori allait créer un autre précurseur des Metal Heroes avec le robot détective K (Prononcez "Kei"). Contrairement à son "grand frère", ce dernier ne peut pas prendre une apparence humaine et a donc un aspect robotique à plein temps, ce qui lui cause des soucis pour s'intégrer.


50% imper, 50% machine, 100% flic!



PARTIE 1 – Enquêtes policières (Épisodes 1-20)


K est donc un robot inspecteur de police dont les origines sont inconnues de ses collègues comme du spectateur. Son visage impassible ne l'empêche pas d'exprimer des émotions via la couleur de ses yeux: jaunes en temps normal, bleus quand il est triste et rouges sous l'effet de la colère. Ce dernier changement chromatique précédant généralement le moment où il retire ses vêtements civils pour affronter son adversaire du jour.


K a le blues.


Il voit rouge.


Un plan à la Terminator … avec plus de 10 ans d'avance!


Abandon d'uniforme, ça va lui coûter cher.


Ouf, j'ai eu chaud!


Ben quoi? Vous n'avez jamais vu un robot prendre un douche?

Outre un blindage à l'épreuve des balles, une force colossale, des sens supérieurs et divers gadgets, ce précurseur de Robocop possède une voiture volante appelée Joker. Ce nom a un double sens puisque son écriture japonaise, ジョーカー, peut aussi se lire "Joe Car", Joe étant le nom initialement prévu pour K. Il existe d'ailleurs des photos promotionnelles où il porte un J au lieu d'un K sur sa ceinture.


Les voitures policières avaient la classe dans les années septantes.


Et la folle poursuite s'engage.


Un magnifique faux-raccord jour-nuit.

K fait partie de la récemment créée section scientifique de la police qui, en plus de lui, comporte un duo classique "jeune policier + vétéran". Le premier est Tsuyoshi Shinjô, un jeune inspecteur particulièrement doué pour le combat et incarné par Jirô Yabuki, bien connu des fans des Kamen Riders pour avoir été l'interprète de Kazuya Taki dans la première série. D'ailleurs, de même qu'il avait rejoint celle-ci pour effectuer les scènes d'action en civil à la place de l'acteur principal qui s'était cassé les deux jambes à la suite d'une cascade ratée, il remplit ici une fonction similaire puisque le héros n'a pas de forme humaine et se bat uniquement "en costume".


Il a de qui tenir puisqu'il est le frère de Sonny Chiba, à la ville comme à l'écran.


Haut les main, peau de lapin!


Attention: ce voleur a le bras long.

Quant au vétéran, il s'agit de Daizô Shiba, un veuf bougon habitué aux méthodes traditionnelles. Il voit donc d'un mauvais œil l'arrivée d'un robot dans la police et n'essaye même pas de cacher son animosité envers K, rappelant ainsi certains tandems de policiers noir et blanc dont le deuxième doit apprendre à surmonter ses préjugés. C'est ce qui arrivera à Daizô qui, avec le temps, finira par accepter et même apprécier son collègue mécanique, tout en restant trop fier pour l'admettre.


Ce qui amuse beaucoup ses deux filles, Nami et Yumi.


Daizô est très à cheval sur le règlement.


Détail amusant: dans Kikaider 01, ce sera au tour de Jirô Yabuki de jouer un raciste anti-robot.


C'est le monde à l'envers!

À ce trio s'ajoute un informateur nommé Mimihei Jigoku (Surnommé "Jigoku Mimi", expression décrivant une personne capable de retenir tout ce qu'elle entend), lequel sert surtout de comic relief.


Interdiction de nourir les faire-valoir comiques.


Zut, je me suis fait eu.


La seule fois de toute la série où il sert à quelque chose.

Leur section est régulièrement confrontée aux crimes commis par Badô, une mystérieuse organisation dirigée par le tout aussi mystérieux Badô (Oui, l'organisation et son leader portent le même nom, ce qui est à peine source de confusion). En échange d'une part de leurs bénéfices mal acquis, celle-ci loue à d'autres criminels les services de robots les aidant dans leurs méfaits qui vont du pillage de banque au meurtre. Bien entendu, le traditionaliste et technophobe Daizô se fait à chaque fois tirer l'oreille pour ne serait-ce qu'envisager que le responsable du crime sur lequel il enquête puisse être une machine.


Les contrats de Badô se font par écrit, car on peut être criminel et procédurier.


Le sens de la discrétion de ses robots laisse à désirer.


Pas au point, ces voitures électriques.


Le monocycle, c'est plus prudent.


Au secours! Une vilaine bonne chaise m'enlève!


Dans la série des choses qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, voici une course poursuite en trampoline.


Un adversaire qui ne manque pas de ressort.


Un autre qui va mettre un poing final à la discussion.


L'association logique d'une torpille et d'une bombe.


Y aurait-il eu inspiration entre ce monstre de la semaine de Robot Keiji …


… et cet adversaire de Bioman?

À partir de ce postulat de départ, Robot Keiji mélange les codes des séries policières et ceux des super-héros japonais, chaque épisode étant consacré à une enquête sur un vol et/ou un meurtre qui conduit le trio de héros jusqu'à un robot de Badô que K affronte et détruit avec le canon caché dans le flanc droit de son torse pendant que ses collègues arrêtent ou tuent son commanditaire qui va du simple cambrioleur à l'homme d'affaire véreux en passant par des personnes pressées d'hériter d'un riche parent.


Pan, t'es mort!

Bien que principalement constituée d'épisodes indépendants, la série met en place deux mystères récurrents: le premier est évidemment l'identité du chef de Badô et le deuxième concerne Mother, un gigantesque robot muet (Bien que K semble pouvoir communiquer avec) ressemblant à une statue de divinité féminine et qui vient en aide au policier robot à chaque fois qu'il à besoin d'être réparé ou rechargé en énergie.


La mystérieuse Mother nous rappelle que la série a été conçue pour surfer sur la mode des robots initiée par le succès de Mazinger Z, tout en se distinguant de son modèle en privilégiant ceux à taille humaine.


Elle a failli être un robot masculin appelé Father.



PARTIE 2 – Power-up (Épisodes 21-26)


Ces mystères trouvent leur résolution dans le double épisode 21-22 où Daizô, Tsuyoshi et le spectateur découvrent la vraie nature de Mother qui leur révèle la véritable identité du leader de Badô ainsi que les origines de K, tout en en profitant pour le perfectionner en le dotant d'une couleur rouge et de plusieurs lance-missiles, en plus de nouveaux accessoires qui viennent étoffer un arsenal qui était jusqu'ici assez limité (Il avait fallu attendre plusieurs épisodes pour découvrir qu'il possédait un deuxième canon sur le côté gauche).


Même une fois l'identité du leader de Badô révélée, la série reste floue sur sa véritable apparence.


K s'est fait tuner.


Curieusement, il retrouve sa couleur d'origine quand il porte des vêtements.

De son côté, Badô change de modus operandi et semble désormais agir pour son propre compte sans passer par des commanditaires, ce qui a l'avantage de lui éviter de devoir partager un butin destiné à financer les projets de conquête planétaire de son leader, tandis que ses robots se font à présent seconder par des Espions Cyborgs dissimulant leur couleur sombre sous des foulards ou des masques de peau artificielle.


Les sbires cyborgs de Badô sont aussi peu doués pour la discrétion que ses monstres de la semaine.


Est-ce que ça compte comme du blackface?


Allons bon, j'ai zappé sur un vaudeville!


Une fois de plus, la team Badô s'envole vers d'autres cieux.

Cette deuxième partie est particulièrement courte avec seulement 6 épisodes dont le dernier semble rushé: après l'échec d'une tentative de réduire la population japonaise en esclavage à l'aide d'un virus, le leader de Badô tente d'anéantir l'humanité pendant qu'il se réfugie sur Mars avant d'être tué par une de ses créations, la série se terminant sur K et ses collègues célébrant leur victoire dans une scène montrant que le robot est désormais parfaitement intégré et accepté par ses collègues. Il en résulte l'impression que la série était prévue pour durer plus longtemps mais a été annulée à la dernière minute, obligeant les scénaristes à raccourcir la conclusion initialement prévue.


Kanpai!



BILAN


Concept = 5 / 5
En plus d'avoir un concept original, cette série cyberpunk avant l'heure traite de l'intégration et du racisme à travers les relations du héros avec ses collègues et son questionnement sur sa place au sein de l'humanité. On peut aussi y voir une parabole d'un japon traditionaliste confronté à l'essor technologique des années 70 et à un progrès à double tranchant puisqu'il offre de nouvelle méthodes d'investigations tout en ouvrant la voie à des formes de criminalité inédites.



Scénario (Intrigue globale) = 2 / 5
Privilégiant les enquêtes policières en un ou deux épisodes, cette série ne prend pas vraiment la peine de mettre en place une intrigue fil rouge et souffre d'une conclusion qui semble rushée. Les mystères sur la nature de Mother et l'identité du chef de Badô captent cependant l'attention et donnent envie d'en savoir plus.



Scénario (Épisodes) ≈ 3,7 / 5
Les épisodes reposent sur des enquêtes policières classiques mais bien ficelées où il faut à la fois vaincre le monstre de la semaine et démasquer son commanditaire. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Héros = 5 / 5
Robot policier cherchant à s'intégrer à l'humanité, le personnage de K repose sur un concept original et se distingue des autres super-héros japonais par son absence d'identité humaine.



Costume(s) = 4 / 5
Un bon design et, malgré les limites de l'époque, on a bien plus l'impression d'être devant un corps robotique qu'avec Kikaider.



Arme(s) = 3,5 / 5
K possède un arsenal réduit mais caractéristique. Si ses armes téléscopiques cachées ont des mécanismes plausibles (Hakaijû, K Missile), le K Rocket et le Drill Cut semblent sortir de nulle part car on voit mal où il pourrait les ranger quand il ne s'en sert pas. (Sauf exception, les armes à usage unique ne sont pas notées.)



Séquence(s) de transformation ≈ 2,8 / 5
Bien que K ne possède pas d'identité humaine, les auteurs font l'effort de le doter d'une chorégraphie quand il retire ses vêtements civils pour passer à l'attaque. Il est cependant bizarre qu'il ne conserve pas sa couleur rouge quand il est en civil après son power-up. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Partenaire(s) = 4,5 / 5
K forme un très bon trio avec Tsuyoshi Shinjô, le jeune policier combatif qui le considère comme un collègue et ami, et Daizô Shiba, le vétéran bourru, traditionaliste et technophobe qui lui est d'abord hostile mais apprend progressivement à l'apprécier.



Entourage civil ≈ 2,3 / 5
Nami et Yumi Shiba ont beau rarement jouer des rôles dans les épisodes, sinon comme demoiselles en détresse occasionnelles (au demeurant courageuses face au danger), elles ont de bonnes interactions avec les autres personnages et il est amusant de voir la cadette faire régulièrement la leçon à son père. On se serait en revanche bien passé de Mimihei Jigoku, un comic relief aussi énervant qu'inutile. (La moyennes est arrondie à la décimale la plus proche.)



Personnages secondaires = 2,7 / 5
À l'exception de l'excellente Saori Kirishima, la plupart des personnages non-récurrents sont des victimes du jour plus ou moins développées. Si certains commanditaires de Badô sont très basiques (Braqueurs, espions industriels, hommes d'affaires véreux, héritiers trop pressés), certains sortent du lot comme Yukio Kuroda qui veut se venger de ses complices qui l'ont trahi ou les ambivalents Ushimatsu Kamono et Tamie Imanishi.



Ennemi(s) récurrent(s) ≈ 2,8 / 5
Le leader de Badô est intéressant de par ses liens avec le héros et ses origines tragiques même si on peut trouver sa réaction disproportionnée: heureusement que tous ceux dont un proche a été assassiné ne deviennent pas des criminels voués à conquérir ou détruire le monde! Ses Espions Cyborgs souffrent quant à eux d'un design trop banal, censé évoquer l'aspect traditionnel des bandits dans l'imaginaire collectif. (Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)



Monstres de la semaine ≈ 3,5 / 5
Souvent dotés de capacités inventives et originales, les Badô Robots bénéficient de designs mémorables et même si certains paraissent aujourd'hui désuets, cela leur donne un aspect rétrofuturiste qui contribue à leur charme. (Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)



Mecha(s) (Véhicule(s)) = 4 / 5
Contrairement à de nombreux mechas de l'époque qui sont rapidement devenus kitsch, Joker est une voiture volante dont le design résiste bien à l'épreuve du temps.



Mecha(s) (Robot(s)) = 5 / 5
Avec son aspect de statue religieuse, Mother est une réussite visuelle.



Base(s) = 0 / 5
Badô manque d'un QG à l'aspect iconique, tout comme la police scientifique dont le bureau se résume à une pièce à la décoration plus qu'austère. La police japonaise ne manque quand même pas de moyens à ce point?



Combats = 3,5 / 5
Les scènes d'action de Jirô Yabuki sont d'un très bon niveau et les combats de K, bien que presque toujours conclus avec la même attaque, sont assez variés car il doit généralement trouver le point faible de son adversaire afin de le vaincre.



Effets spéciaux = 2 / 5
Ils souffrent des limites de l'époque et ne sont jamais crédibles mais on sent que les responsables ont fait de leur mieux pour représenter les pouvoirs des antagonistes et nous offrir quelques séquences mémorables.



Musique = 4 / 5
De très bons morceaux signés du légendaire 菊池 俊輔 (Kikuchi Shunsuke).



Générique(s) ≈ 4,3 / 5
Le générique d'intro montre Joker traverser la ville avant que K en descende, faisant apparaître le titre tandis que débute la chanson ロボット 刑事 (Robot keiji) = Robot détective par 水木 一郎 (Mizuki Ichirô), dont les paroles sont riches en vocabulaire policier. K reprend ensuite le volant de Joker pour voler (au sens propre) au secours de son équipier Shinjô aux prises avec des Espions Cyborgs de Badô. Une fois arrivé, K le protège de son corps pare-balle avant de retirer ses vêtements et d'affronter les criminels qu'il achève avec son arme de prédilection. Un générique très réussi qui nous présente le héros et ses capacités ainsi qu'un des personnages récurrents. (Chanson = 4 / 5, Images = 5 / 5, Moyenne = 4,5 / 5)

叫ぶ サイレン
ライト は 廻る
事件 だ 「ジョーカー」
空 飛ぶ パトカー

鉄 の ドクロ は
バドー の 印
世界 を 悪 に
染める 者

さがせ
とらえろ
ロボット 刑事

ロボット
その 名 は
K K
ロボット 刑事 K

つかめ 足どり
アリバイ くずせ
事件 の ホシ は
闇 に 消えた

悪魔 の 唄 を
バドー は うたい
ただしい 者 を
ふみにじる

叩け
見破れ
ロボット 刑事

ロボット
その 名 は
K K
ロボット 刑事 K

行くぞ 追跡
はりこみ 捜査
事件 だ つかめ
あやしい 暗号

地獄 の 魔神
バドー の 使い
この 世 の 平和
乱す もの

怒れ
たたかえ
ロボット 刑事

ロボット
その 名 は
K K
ロボット 刑事 K
Sakebu siren
Light wa mawaru
Jiken da "Joker"
Sora tobu patcar

Tetsu no dokuro wa
Badô no shirushi
Sekai o aku ni
Someru mono

Sagase
Toraero
Robot keiji

Robot
Sono na wa
K K
Robot keiji K

Tsukame ashidori
Alibi kuzuse
Jiken no Hoshi wa
Yami ni kieta

Akuma no Uta o
Badô wa utai
Tadashii mono o
Fuminijiru

Tadake
Miyabure
Robot keiji

Robot
Sono na wa
K K
Robot keiji K

Yukuzo tsuiseki
Harikomi sôsa
Jiken da Tsukame
Ayashii angô

Jigoku no majin
Badô no tsukai
Kono yo no heiwa
Midasu mono

Okore
Tatakae
Robot keiji

Robot
Sono na wa
K K
Robot keiji K
Sirène hurlante
Une lumière tourne
Il y a un crime, "Joker"
La voiture de patrouille volante

Un crâne de fer est
La marque de Badô
Celui qui veut donner
Au monde la couleur du mal

Recherche
Et capture
Robot détective

Ce robot
Son nom est
K K
Robot détective K

Trouve la piste
Détruit l'alibi
L'étoile du crime
A disparu dans les ténèbres

La chanson du diable
Badô la chante
Ceux de biens
Il les piétine

Frappe
Et voit à travers
Robot détective

Ce robot
Son nom est
K K
Robot détective K

Partons à sa poursuite
Surveillons et enquêtons
Il y a un crime, arrêtons
Le code suspect

Un démon de l'Enfer
L'envoyé de Badô
Celui qui perturbe
La paix de ce monde

Mets-toi en colère
Et bats-toi
Robot détective

Ce robot
Son nom est
K K
Robot détective K


Le générique de fin se déroule clairement après une journée de travail puisqu'il montre K raccompagnant Shinjô et Daizô chez ce dernier où ils sont accueillies par ses filles. K repart ensuite seul au volant de Joker et on termine sur un avertissement nous rappelant que cette série est un fiction (Qui l'eut cru?). Là-encore, un très bon générique achevant de nous présenter l'entourage civil du héros tout en illustrant son isolement. Si durant les quatre premiers épisodes, il est accompagné de la même chanson que pour celui de début, elle est ensuite remplacée par 進め! ロボット 刑事 (Susume! Robot keiji) = En avant, robot détective! du même interprète et dont les paroles jouent sur la répétition des couleurs rouge, bleu et blanc. (Chanson = 3 / 5, Images = 5 / 5, Moyenne = 4 / 5) (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)

青い 鋼 が 輝く K
赤い 背広 が ひらめくK
白い 大地 を走る K
アップ だ スピード マッハ 1

捕えろ バドー の
ロボットマン
走れ 走れ K K
ロボット 刑事 K K K

赤く 光る 目 怒り の K
青い 星空 切り裂く K
白い コート を 飛ばす K
アップ だ スピード マッハ 1

バドー だ 悪 の
セールスマン
倒せ 倒せ K K
ロボット 刑事 K K K

白い マザー の 息子 の K
赤い 夕陽 に 叫ぶ よ K
青い 波間 を 進む K
アップ だ スピード マッハ 1

負ける な バドー を
破壊 しろ
進め 進め K K
ロボット 刑事 K K K
Aoi hagane ga kagayaku K
Akai sebiro ga hirameku K
Shiroi daichi o hashiru K
Up da speed mach 1

Toraero Badô no
Robotman
Hashire hashire K K
Robot keiji K K K

Akaku hikaru me ikari no K
Aoi hoshizora kirisaku K
Shiroi coat o tobasu K
Up da speed mach 1

Badô da aku no
Salesman
Taose taose K K
Robot keiji K K K

Shiroi Mother no musuko no K
Akai yûhi ni sakebu yo K
Aoi namina o susumu K
Up da speed mach 1

Makeru na Badô o
Hakai shiro
Susume susume K K
Robot keiji K K K
L'acier bleu est l'étincelant K
Le complet rouge est l'éclatant K
K courant sur la terre blanche
Plus vite, vitesse mach 1

Arrêtons les hommes robots
De Badô
Cours, cours K ! K !
Robot détective K ! K ! K !

Des yeux rouges brillants, K en colère
Un ciel bleu étoilé, K mettant en pièces
Un manteau blanc que K lance
Plus vite, vitesse mach 1

C'est Badô, du mal
Le marchand
Terrasse, terrasse K ! K !
Robot détective K ! K ! K !

K est le fils de la blanche Mother
Au rouge coucher du soleil crie, K
Sur les vagues bleues avance K
Plus vite vitesse mach 1

N'échoue pas et Badô
Détruisons-le
En avant, en avant K ! K !
Robot détective K ! K ! K !




NOTE FINALE = 13,6 / 20