Basé sur : Tales from the Crypt 33 (4)
Scénario : Donald Longtooth
Réalisation : Tom Hanks
Musique : Jay Ferguson
Durée : 29 min

Howard Prince est un escroc qui épouse des femmes riches avant de les assassiner pour s'emparer de leur fortune. Quand il commence à recevoir des lettres d'un mystérieux corbeau, il se met à éliminer tous ceux qu'il soupçonne d'en être l'auteur. Le titre fait à la fois référence à un film de 1944 et à une composition de Tchaïkovski.

Note : 4 / 5

Basé sur : Crime Suspenstories 23 (1)
Scénario : Gilbert Adler + A L Katz
Réalisation : Robert Longo
Musique : Ira Newborn
Durée : 28 min

Croyant lui faire une piqûre d'insuline, les collègues de George Gatlin lui injectent par erreur la cellule H-24, un traitement expérimental mortel sur lequel ils travaillaient. Doté d'une excellent chute, cette épisode adapte fidèlement le récit d'origine tout en le corrigeant en modifiant les passages trop capillotractés. Le titre a un double sens puisqu'il signifie "Ça va vous tuer" au littéral et "Vous allez mourir de rire" au figuré, ce deuxième sens constituant un indice sur le twist final.

Note : 5 / 5

Basé sur : Haunt of Fear 12 (2)
Scénario : Larry Wilson
Réalisation : William Friedkin
Musique : Merl Saunders
Durée : 29 min

Leader du groupe de rock The Exorcists (Un clin d'œil à un des plus fameux film du réalisateur), Danny Darwin voit d'un mauvais œil l'influence que Scarlett, l'épouse de son ami et guitariste Nick Bosch, a sur ce dernier. Pour ne rien arranger, il se retrouve avec un tatouage la représentant et dont il n'arrive pas à se débarrasser. Même s'il conserve l'idée du tatouage magique, cet épisode est très différent du récit d'origine et se distingue surtout pour l'abondance de nudité et de scènes explicites. Le titre fait référence à la chanson fictive homonyme du roman L'Île au Trésor et joue sur le deuxième sens de chest qui, de "Coffre" dans la chanson, devient ici "Torse".

Note : 4 / 5

Basé sur : Vault of Horror 25 (1)
Scénario : Harry Anderson
Réalisation : Gary Fleder
Musique : Jimmy Webb
Durée : 23 min

Après avoir causé la mort de Prescott Chalmers alors qu'ils tentaient de l'escroquer, Alison Peters et Benjamin Polosky organisent une fausse séance de spiritisme pour convaincre sa veuve, Dorothy, de leur confier son argent. Si le scénario gère efficacement le principe du fusil de Tchekhov, il apporte à l'histoire originale quelques changements qui nuisent à sa logique. Ainsi, les deux escrocs n'assassinant pas leur victime (Benny tente même de le secourir), sa vengeance paraît disproportionnée. De même, dans le récit d'origine, Leona était une fausse médium achetée par les deux escrocs alors qu'ici, Alison se fait passer pour elle, ce que les auteurs tentent de faire passer en rendant Alison aveugle, mais dans ce cas, pourquoi Benny a-t-il besoin de se travestir en fantôme pour se faire passer pour son défunt mari alors que sa voix aurait suffit? Sans parler du passage capillotracté où Prescott comprend qu'Alison et Benny sont complices … parce qu'ils aiment la même chanson!

Note : 2,5 / 5

Basé sur : Vault of Horror 35 (3)
Scénario : Donald Longtooth
Réalisation : Stephen Hopkins
Musique : Alan Silvestri
Durée : 29 min

Apprenant que sa collègue Joyce, dont elle jalouse le succès, a un piston pour gagner un concours de beauté, le mannequin Helen la drogue à son insu pour se faire passer pour elle mais lui administre par erreur une dose mortelle. Malgré une fin prévisible, cet épisode sur le thème de l'arrivisme et de la promotion canapé est efficace et se termine par une chanson (hélas non traduite en VF) décalée mêlant paroles macabres et musique romantique.

Note : 4 / 5

Basé sur : Haunt of Fear 12 (4)
Scénario : Gilbert Adler + A L Katz
Réalisation : Gilbert Adler
Musique : Nicholas Pike
Durée : 28 min

Le restaurant de Fred et Erma est sauvé de la faillite grâce aux succulents steaks de leur cuisinier Gaston; mais de quelle viande s'agit-il? À part le thème de la restauration et le cuisinier SDF, l'histoire n'a rien à voir avec le récit d'origine qui était une histoire de vengeance d'outre-tombe. Malgré un humour noir savoureux, une conclusion assez faible nous laisse sur notre faim.

Note : 3 / 5

Basé sur : Haunt of Fear 25 (1)
Scénario : Ron Finley
Réalisation : Peter Medak
Musique : Michael Kamen
Durée : 27 min

Afin de sauver son émission qui est au bord de l'annulation, le pédopsychiatre et animateur de radio Alan Getz décide d'enregistrer la suivante chez une de ses auditrices, Nora White, qui a d'énormes difficultés à gérer sa fille Felicity. Le récit s'éloigne énormément du récit d'origine et malgré une ambiance angoissante réussie, il se termine par un twist d'enfant morte-vivante qui sort de nulle part.

Note : 3 / 5

Basé sur : Inédit
Scénario : Frank Darabont
Réalisation : Richard Donner
Musique : Michael Kamen
Durée : 24 min

Après avoir accepté la potion d'un charlatan, le hors-la-loi William Quintaine se met à voir les fantômes de ceux qu'il a tués. Inédit en France car co-produit par Sudio Canal et non M6, ce western fantastique est très bon même si son quatrième acte donne l'impression que l'histoire se prolonge au-delà de sa conclusion. Ce qui n'empêche pas de beaucoup aimer la vraie fin où l'anti-héros ayant expié ses fautes et accepté sa mort chevauche aux côtés de ses vicitmes.

Note : 4,5 / 5

Basé sur : Inédit
Scénario : J. Randal Johnson
Réalisation : Tom Holland
Musique : Warren Zevon
Durée : 28 min

Ancien champion de course sauvage ayant refait sa vie après avoir causé la mort d'un adolescent, le policier Joe Garrett voit son passé le rattraper quand Billy Drake le défie à la course et est prêt à tout pour le forcer à accepter.

Note : 3 / 5

Basé sur : Crime Suspenstories 27 (1)
Scénario : Mae Woods
Réalisation : John Frankenheimer
Musique : Bill Conti
Durée : 28 min

Margaret, une bibliothécaire timide, est obligée de faire des heures supplémentaires dans une ville où un maniaque a déjà fait plusieurs victimes. L'épisode fonctionne même pour ceux qui devinent l'identité du coupable, grâce à son suspense efficace et la multiplication des suspects potentiels via une galerie de personnages louches et/ou inquiétants.

Note : 5 / 5

Basé sur : Vault of Horror 30 (1)
Scénario : Fred Dekker
Réalisation : Joel Silver
Musique : Michael Kamen
Durée : 28 min

L'escroc Vic Stetson s'invente un frère jumeau pour épouser les jumelles April et June Blair. Joe Pesci s'en donne à cœur joie dans son vrai-faux double rôle et cet épisode à la conclusion particulièrement gore.

Note : 4 / 5

Basé sur : Vault of Horror 33 (4)
Scénario : Yale Udoff + Kevin Yagher
Réalisation : Kevin Yagher
Musique : Jay Ferguson
Durée : 27 min

Alors qu'il prépare son comeback à l'occasion d'une émission consacrée aux vedettes télévisées des années 50, le marionnettiste Joseph Renfield entend sa marionnette Koko le Clown accuser son épouse Ellen d'infidélité. Écrit et co-réalisé par un spécialiste en effets spéciaux qui connaît donc bien son sujet, cet épisode jouant sur la question de savoir si le héros imagine ou non ses conversations avec son pantin nous réserve un excellent twist suivi d'un deuxième épilogue.

Note : 4 / 5

Basé sur : Vault of Horror 16 (1)
Scénario : Scott Nimerfro
Réalisation : Steve Perry
Musique : Rick Marotta
Durée : 24 min

Un chasseur doit démasquer un loup-garou parmi les clients d'un hôtel avant qu'il ne fasse une nouvelle victime. Un excellent whodunit riche en fausses pistes et qui ne cesse de surprendre le spectateur.

Note : 5 / 5

Basé sur : Tales from the Crypt 36 (2)
Scénario : Stanley Ralph Ross
Réalisation : Elliot Silverstein
Musique : Walter Werzowa
Durée : 26 min

Alors qu'elle fait du camping avec son mari Jack et l'ami de ce dernier, Harry, accompagné de son épouse Lucille, l'acariâtre Cynthia surprend une conversation qui l'amène à croire que leurs maris respectifs ont l'intention de les tuer. Alors que le récit d'origine aurait fait un excellent épisode, cette adaptation le transforme en une histoire d'élixir de jouvence remplie d'incohérences (Harry révèle qu'il a tué sa précédente épouse Emma mais plus personne n'en parle ensuite, chaque plante n'est censée fournir qu'une seule dose mais Cynthia obtient la sienne à partir de celle qu'a déjà utilisée son mari et comment comptait-elle faire pour la deuxième, indispensable pour que les effets soient permanents?) et dont la conclusion bâclée donne l'impression que le scénariste n'avait aucune idée de comment finir son récit et a mis la première idée qui lui est passée par la tête. C'est d'autant plus dommage que les maquillages de vieux des acteurs sont bluffants et le morphing utilisée pour le rajeunissement de Cynthia irréprochable à une époque où ce genre d'effets numériques étaient rarement réussis.

Note : 0 / 5