Concept = 3 / 5
Pour le meilleur comme pour le pire, cette quatrième saison prend le contre-pied des précédentes, abandonnant le côté justicier urbain pour confronter son héros au surnaturel, et le ton sérieux pour mettre plus d'humour tout en augmentant les enjeux puisqu'il ne s'agit plus de sauver une ville, mais la planète entière. Le résultat a beau ne pas être déplaisant, il en résulte une rupture de style qui peut rebuter les fans de la série.
Scénario (Intrigue principale) = 4 / 5
Contrairement à la
précédente, cette saison sait où elle veut aller et le fait très bien. Le suspense lié à la future mort d'un proche du héros fonctionne d'autant mieux que les fausses pistes sur son identité sont parfaitement gérées jusqu'à ce que le couperet tombe et cause un véritable choc au spectateur, tout comme le meurtre brutal d'un autre personnage important de la série (Même si, dans son cas, il y a une théorie du complot qui veut que ce soit pour éviter les doublons avec le DCEU). La sous-intrigue autour d'Andy Diggle, préparée dès la
première saison, est également efficace car, comme son frère, on a envie de croire en sa rédemption malgré les indices du contraire. Avec son enjeu planétaire et sa conclusion qui voit le héros devenir maire alors que ses équipiers survivants décident de prendre leurs distance avec le superhéroïsme aurait même pu en faire une parfaite conclusion à la série. Un seul bémol: l'intrigue dans le passé, même si elle est encore une fois liée à celle du présent, est nettement plus faible et peu intéressante.
Scénario (Épisodes) ≈ 4 / 5
Cette saison réussit un quasi-sans-faute en enchaînant les bons, voir excellents épisodes avec très peu de ratages.
(Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Humour = 2,5 / 5
Malgré ses enjeux planétaires et les nombreuses tragédies qui la jalonnent, cette saison comporte beaucoup plus d'humour que les précédentes, d'où une rupture de ton qui lui fait perdre sa spécificité par rapport aux autres séries de l'
Arrowverse.
Héros = 5 / 5
Justicier urbain cherchant à se débarrasser de son côté obscur avant de finalement admettre qu'il est une partie intégrante de lui-même, Oliver Queen (
Green Arrow) a beau vouloir se créer une nouvelle identité, il reste un très bon héros tourmenté à la morale parfois ambiguë.
Costume = 5 / 5
À nouvelle identité, nouveau costume 100% cuir, à la fois esthétique et fonctionnel.
Pouvoirs et points faibles = 3,5 / 5
Green Arrow continue d'utiliser des flèches gadgets qui savent rester dans les limites du vraisemblable mais on commence à avoir des fantaisies qui n'avaient leur place que dans les comics du Silver, voire même du Golden Age (Une
flèche crocheteuse de serrures? Sérieusement?).
Autre(s) super-héros ≈ 3,2 / 5
Green Arrow est désormais épaulé par une véritable équipe dont chaque membre a droit à son propre
arc narratif. Devant apprendre à pardonner à son ami tout en faisant face au retour de son frère dont il découvre qu'il n'était pas celui qu'il croyait, John Diggle (
Spartan) est de loin le mieux développé mais souffre d'un costume d'une rare laideur et d'un arsenal parfois trop fantaisiste pour être plausible (
Balle libérant des câbles,
champ répulseur). Bien plus gâtée niveau look et bénéficiant d'un arsenal identique à celui de son frère, Thea Queen (
Speedy) est confrontée aux conséquences de sa résurrection et à un glissement progressif vers le côté obscur qui la fait parfois ressembler à son père. Quant à Laurel Lance (
Black Canary), même si elle a gagné en expérience et en sympathie par rapport aux saisons précédentes, elle reste moins intéressante que sa sœur et sa mort laisse une impression d'inachevé.
(Voir la section Team Arrow pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Allié(s) = 2 / 5
Même si elle continue d'avoir des moments fun, la pauvre
Felicity Smoak n'est pas gâtée par les scénaristes durant cette saison, entre sa paralysie temporaire pour accentuer sa ressemblance avec Oracle et sa rupture très forcée avec Oliver à qui elle reproche de lui avoir menti par omission en lui cachant l'existence de son fils ... alors qu'elle comprend ses raisons et qu'elle a fait pareil en aidant la Team Arrow en cachette au début de la saison!
Entourage civil ≈ 3,1 / 5
Bien aidé par le jeu de son interprète,
Quentin Lance reste un excellent personnage qui subit énormément de coups durs tout en ayant droit à une romance mignonne avec la fun et décalée
Donna Smoak. Également très fun est
Curtis Holt mais il paraît redondant à cause de sa personnalité trop proche de celles de Felicity Smoak et de Ray Palmer, en plus de ne pas être crédible en champion olympique.
Lyla Diggle est un soutien moral efficace pour son mari mais est trop souvent amenée à jouer les demoiselles en détresse qu'il doit secourir. Quant à
Taiana Venediktov, bien qu'elle ait du potentiel sur le papier, elle est oubliable et n'a aucune alchimie avec le héros à qui elle pardonne beaucoup trop facilement d'avoir tué son frère.
(La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Personnages secondaires = 3 / 5
S'il est sympathique de croiser des personnages d'anciennes saisons voire d'autres séries venus jouer les guests le temps d'un ou deux épisodes (à part pour
Shado dont l'apparition est complètement inutile), la plupart sont des personnages fonctions jouant les victimes du méchant du jour ou faisant avancer l'intrigue sans pour autant avoir beaucoup de personnalité, à l'exception des
Danforth. Certains arrivent cependant à tirer leur épingle du jeu comme
Esrin Fortuna qui aurait pu faire un bon personnage récurrent mais se contente de faire un tuto à Ollie au lieu de s'associer à lui pour sauver le monde, ou
Nora Darhk qui, à défaut d'avoir une personnalité développée, permet d'humaniser le méchant principal, tout comme le fait aussi
Ruvé Adams. Les personnages semi-récurrents sauvent heureusement les meubles, en particulier
Andy Diggle dont on s'interroge jusqu'au bout sur sa loyauté tout en ayant envie de croire en sa rédemption.
Antagonistes principaux = 4 / 5
Charismatique, sarcastique et doté de pouvoirs redoutables, mais également ambivalent car attaché à sa famille et mu par un objectif qui lui semble juste (Détruire la majeure partie d'une humanité qui a atteint un point de non-retour afin de la remplacer par une société idéale),
Damien Darhk compte parmi les meilleurs antagonistes de la série.
Baron Reiter souffre de la comparaison malgré un interprète qui fait vraiment froid dans le dos et il aurait certainement gagné à voir son passé tragique être davantage exploité au lieu d'être mentionné en vitesse dans la conversation.
Autres antagonistes ≈ 2,9 / 5
Dark Archer et
Nyssa al Ghul sont toujours aussi bons mais
Brick,
Murmur et
Brother Eye ne reviennent que pour jouer les sous-fifres de Darhk et on se serait volontiers passé du retour de l'insupportable
Cupid et de
Bug Eyed Bandit qui ne fonctionne pas du tout en dehors de
Flash. En ce qui concerne les nouveaux ennemis,
Anarky est flippant à souhait, quoi qu'un peu caricatural, et
Calculator est un cybercriminel ambivalent qui a du potentiel mais les autres sont complètement oubliables.
(Voir la section Antagonistes pour plus de détails. Les notes sont arrondies à la décimale la plus proche.)
Décors = 5 / 5
Avec le
Bunker, la Team Arrow a enfin droit a une base secrète visuellement réussie. H.I.V.E. n'est pas en reste avec ses QG hi-tech à l'esthétique froide et à la décoration à base de motifs de ruche et avec la cité trop parfaite et aseptisée de
Tevat Noah.
Technologie = 3 / 5
Bien que plus orientée magie et mysticisme, cette quatrième saison continue d'employer une technologie avancée, parfois plausible, parfois trop fantaisiste, particulièrement avec certains gadgets improbables de la Team Arrow.
Casting = 5 / 5
Stephen Amell est toujours parfait dans le rôle.
Combats = 4 / 5
De gros progrès ont été faits dans la manière de filmer et de chorégraphier les combats qui gagnent en lisibilité (C'est fou ce que le fait de ne plus les filmer dans la pénombre aide!) et on a même droit à de nombreuses séquences montrant plusieurs affrontements simultanés. Seul inconvénient: on remarque beaucoup mieux les doublures.
Effets spéciaux = 5 / 5
D'un excellent niveau, avec une mention spéciale pour l'épisode où, victime d'hallucinations, Felicity interagit avec elle-même.
Musiques = 4 / 5
Blake Neely est très inspiré sur cette saison avec des compositions riches en tension pour les scène d'action et de suspense, des sonorités moyen-orientales accompagnant la Ligue des Assassins et un thème menaçant pour Damien Darhk.
Générique(s) ≈ 2,8 / 5
Comme pour les saisons précédentes, la quasi-totalité des épisodes s'ouvrent sur un monologue du héros qui se termine pour la première fois par la mention de son nom de code pour indiquer qu'il vient de trouver son identité définitive
(My name is Oliver Queen. After five years in hell, I returned home with only one goal, to save my city. But my old approach wasn't enough. I had to become someone else. I had to become something else. I had to become the Green Arrow. = Mon nom est Oliver Queen. Après cinq années en enfer, je suis rentré chez moi avec un seul objectif: sauver ma ville. Mais mon ancienne approche ne suffisait pas. J'ai dû devenir quelqu'un d'autre. J'ai dû devenir quelque chose d'autre. J'ai dû devenir Green Arrow.) illustré par des extraits de la série qui, à l'exception de la séquence finale où le héros revêt son nouveau costume, changent à chaque fois.
Comme pour les saisons précédentes, le logo du titre change pour devenir une pointe de flèche verte, remplacée par une éclair pour le
crossover avec
Flash et par une autre en forme de cœur pour l'épisode où Cupid revient.
(Thème = 2 / 5, Monologue & montage = 3 / 5, Titre = 3,5 / 5, Moyenne ≈ 2,8 / 5) (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
On retrouve l'animation sous forme de tirs de flèches pour accompagner les logos de DC et de Warner.