Année :
2007
Genre : A la recherche de la nouvelle sbirette.
Durée: 1h10 + 1h17

Avec:
Ichie Tanaka
(Nao)
Ayaka Takeuchi
(Akane)
Toko Hatori
(Yoshika)
Ayame Mizusawa
(Rin)
Rie Sakata
(Keiko)
Kae Yamaura
(Reiko)
Ayaka Tsuji
(Soldate + Brave Ranger)

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Voici donc le deuxième volet de ONNA SENTOUIN MONOGATARI, la collection de ZEN PICTURES consacrée à la vie des sbirettes des organisations maléfiques qu'affrontent les héros de tokusatsu. Si le premier cycle racontait l'entrainement de soldates recrutées contre leur gré, l'héroïne de cette deuxième saga a rejoint le camp du mal de son plein gré pour mieux le détruire de l'intérieur.


Nao est en effet membre du G.T.U., une brigade anti-terroriste luttant contre Impulser, une organisation entièrement féminine ambitionnant – évidemment – de conquérir le monde. Sans nouvelles de sa sœur depuis que celle-ci a tenté d'infiltrer l'organisation, Nao décide d'infiltrer à son tour Impulser pour la retrouver.


Que serait une production ZEN sans une méchante lesbienne qui veut se taper l'héroïne?


Ou deux?


Ou trois?


"No boys allowed!" Tu sors!

Nao est alors amenée à participer à une compétition qu'on pourrait appeler "A la recherche de la nouvelle sbirette d'élite". En effet, pour obtenir le titre enviée de "guerrière d'élite", un quatuor de candidates triées sur le volet doivent accomplir une série d'épreuves de difficulté croissante devant un jury constitué de Reiko et Keiko. Si la première a bien la tête de l'emploi, il y a un gros problème avec Keiko: elle affiche en permanence une tellement bonne bouille qu'elle est aussi crédible en méchante de service qu'Adolf Hitler l'aurait été en papa gâteau.


Non, mais, sérieusement, vous appelez ça une tête de méchante, vous?


On reconnaît une guerrière d'élite d'Impulser à son béret.

Quoi qu'il en soit, voici les épreuves que doivent passer les candidates:
- Epreuve 1 : Combattre et tuer une sbirette.
- Epreuve 2 : Combattre et tuer deux sbirettes.
- Epreuve 3 : Combattre et tuer trois sbirettes. (curieusement, alors que les candidates passent cette épreuve à la fin de la première partie, la suivante débute par une épreuve identique mais avec un déroulement différent (Ce n'est donc pas un flashback). La première version a été annulée pour dopage ou quoi?)
- Epreuve 4 : Combattre et tuer quatre sbirettes, mais cette fois, les candidates ont le droit d'utiliser des armes afin de rompre la monotonie.
- Epreuve 5 : Combattre et tuer les autres candidates.
Sachant qu'il y a quatre candidates au départ, faites le calcul: à chaque fois qu'Impulser veut recruter UNE guerrière d'élite, il sacrifie entre 10 et 40 de leurs soldates. Et après, ça se plaint de manquer d'effectif!


Pour éliminer une candidate, tapez dessus.


Game over!

Outre Nao, les candidates comprennent l'experte en arts martiaux Yoshika et la délinquante Rin, rivalisant toutes deux de méchanceté et de fourberie, ainsi qu'Akane, dont on se demande vraiment ce qu'elle fait là. Déjà, elle a trop bon fond pour rejoindre une organisation criminelle et surtout, elle est d'une spectaculaire incompétence au combat. C'est bien simple: dans toute la saga, elle perdra tous ses combats, à l'exception d'un seul, contre une adversaire unique qu'elle ne battra que d'extrême justesse. Le reste du temps, elle se prend une raclée monumentale et/ou est sauvée par Nao qui termine le combat à sa place. Tout ça lui vaudra d'être rapidement transférée dans un autre groupe comportant deux femmes aussi incompétentes qu'elles et entrainé par ... la propre sœur de Nao, qui a subi un lavage de cerveau.


On ne peut pas dire que l'air de famille saute aux yeux.


Tout à coup, votre sœur essaye de vous descendre. C'est ça, l'effet magique d'Impulser!


Je sens qu'elles vont être longues à former.


Très, très, très, très longues à former.

Concernant les scènes de combat, il y a du bon et du moins bon. Celles mettant en scène Ichie Tanaka (Nao) et Toko Hatori (Yoshika) – et à fortiori celle où elles s'affrontent – sont de toutes beauté, en revanche, celles avec Ayaka Takeuchi (Akane) ont une fâcheuse tendance à sombrer dans le comique involontaire tant l'actrice, en plus d'incarner une combattante hautement incompétente, ne peut s'empêcher d'en faire des tonnes dès que son personnage entre en mode "combat".


- À votre avis, elle se débat, ou elle a une crise d'épilepsie?
- Dans le doute, on va quand même appeler le samu.


Je vous préviens, je suis armée!


Heu ... Ça se voit pas trop qu'elle a une protection dans le dos?

Évidemment, pas d'organisation à but de conquête du monde sans super-héros pour la contrer, en l'occurrence, les Brave Rangers. Oui, oui, les Brave Rangers, comme dans le premier volet de la franchise et le troisième. Ils sont décidément très actifs, même s'il s'agit à chaque fois d'une version différente du groupe. Ici, l'équipe ne comporte que deux membres qu'on voit décimer les troupes d'Impulser dans de courtes séquences visionnées par les cheftaines de l'organisation, et ne rencontre jamais les autres personnages. C'est bien simple: si le making of ne nous prouvait pas que les scènes où ils apparaissent ont bel et bien été tournées en même temps que les autres, on jurerait que ce sont des stock-shots provenant d'un autre film, façon 2-en-1.


Déjà que leurs sbirettes se faisaient décimer par de simples soldats.


Alors contre des super-héros, faut pas s'attendre à des miracles!

À noter que le membre féminin de l'équipe est incarnée par l'incontournable Ayaka Tsuji (qui joue aussi certaines des soldates masquées d'Impulser) qui, vous vous en souvenez probablement, était déjà membre de la toute première version de l'équipe. Elle ne reprend cependant pas son uniforme de l'époque, mais celui qu'elle portait dans une autre production ZEN, RULERS. Je suppose que, BRAVE RANGER ayant été tourné alors qu'Ayaka n'avait que 13 ans, elle ne rentrait plus dans le costume.


Et alors? Je suis pas la seule super-héroïne à aimer changer de look: regardez Supergirl ou La Guèpe!


Oui, mais dans les deux cas, c'est pas très raccord avec le costume du ranger vert.

On se demande d'ailleurs quelle était la nécessité de créer une équipe de super-héros pour combattre Impulser. À l'exception de la cheftaine qui apparaît de temps à autre sous forme d'hologramme au look de Palpatine, l'organisation n'évoque en rien les armées surpuissantes qu'affrontent habituellement les sentais. Il n'y a même pas un tout petit monstre de la semaine! Impulser semble plutôt être une organisation de banales criminelles. Qui plus est, pas très futées voire suicidaires: il faut bien ça pour aller affronter avec de simples épées des militaires armés de pistolets et de grenades ... Elles pourraient tout aussi bien se peindre une cible sur le corps!


Armer nos soldates avec des fusils? Ça va pas, non? Vous savez combien ça coûte?

Les Brave Rangers représentent donc le cheveu dans la soupe de ce deuxième volet d'ONNA SENTOUIN MONOGATARI qui aurait gagné à rester concentré sur des héroïnes "réelles". Cette nouvelle saga mérite cependant le coup d'œil pour les scènes de combat très réussies d'Ichie Tanaka et Toko Hatori, ainsi que pour son final riche en trahisons et coups de théatre dont les différentes héroïnes ne sortiront pas toutes indemnes, aussi bien les gentilles que les méchantes.


Dites, c'est le mec dans la cabine qu'il faut regarder.