Année :
2007
Genre : Game over.
Durée: 1h10 + 1h13

Avec:
Maya Sakita
(Koume)
Ayaka Tsuji
(Hinagiku)
Toko Hatori
(Shunran)
Emi Hirai
(Rena/Braveblue)
Asami Nawano
(Mika/Braveyellow)

Télécharger la première partie :
Télécharger la deuxième partie :
S'abonner à ZEN PICTURES pour visionner les films :


Et de trois! Voici le troisième volet d'ONNA SENTOUIN MONOGATARI, la franchise de ZEN PICTURES mettant en vedette des femmes soldats au service d'organisations maléfiques cherchant à conquérir le monde. Pour ce troisième opus, ZEN adopte un changement radical de ton, abandonnant le registre sérieux des précédents films pour un ton nettement plus humoristique.



Il faut dire que le personnage principal est particulièrement grâtiné. Koume est une véritable looseuse qui, un soir où elle était complétement bourrée, s'est enrôlée dans l'organisation maléfique Dark Joker, et plus précisément l'unité Heart, une équipe exclusivement féminine, dirigée par la tyrannique Shunran.


Quand on veut utiliser un plan de coupe montrant le ciel nocturne mais qu'il n'est pas au bon format, ça peut donner ... ceci.


Elle est des nôôôôôôôtres, elle a bu son verre comme les ôôôôôôôôôtres!

Il va s'en dire que Koume n'attend que l'occasion de pouvoir déserter et que si elle y parvenait, ce serait ce qu'il pourrait arriver de mieux à Dark Joker. Elle est en effet maladroite, gaffeuse, poltronne, idiote et j'en oublie certainement. En fait, il suffirait que Dark Joker en recrute encore quatre ou cinq comme elle, et ils n'auraient même plus besoin des Braverangers pour que leurs projets échouent. (Oui, comme dans les volets précédents, les ennemis des méchants s'appellent les Braverangers)


Pourquoi j'ai pas le même costume que les autres, moi?


Parce que quand on recrute quelqu'un avec un popotin comme le tien, autant le mettre en valeur.

Koume ne ferait donc pas long feu (d'ailleurs, d'une certaine manière, c'est le cas) si elle ne possédait une faculté bien particulière: à chaque fois qu'elle meurt, son esprit est projeté dans le passé, avec le souvenir de tout ce qui va se passer et la possibilité de changer le cours des événements. Tel un joueur malchanceux reprenant sa partie à la dernière sauvegarde après un game over, Koume va donc tenter d'échapper à son destin funeste mais, comme rien ne se passe jamais comme elle l'aurait prévu, il lui faudra plusieurs essais avant d'y parvenir.


Elle a une technique de camouflage TRES personnelle.


Mais qui fait école.


Un monstre de la semaine qui n'aime pas les déserteuses.


Dans cette scène où il soulève Braveyellow de terre et l'entraîne avec lui, on entend distinctement le mécanisme qui lui permet d'y arriver. La post-production? Pourquoi faire?


Perchée!

Koume affronte les Braverangers? Elle meurt! Elle tente de déserter? Elle se retrouve face à un monstre de la semaine bien décidé à la punir pour sa lâcheté et en tentant de lui échapper, elle s'emplafonne un arbre et meurt! Elle attire Braveyellow vers le monstre dans l'espoir de s'enfuir pendant qu'ils combattent? Elle est surprise par ses équipières qui, croyant que Koume a ainsi manœuvré pour capturer Braveyellow, la récompensent ... en la transformant en un autre monstre de la semaine qui restera dans l'histoire comme celui que les Braverangers auront vaincu le plus facilement!


OUAAAAAAIS!!! Je vais avoir une promotion! Je vais avoir une promotion!


Ben, oui, la promotion, c'est de devenir un monstre de la semaine. On te l'avait pas dit?


Finalement, la tenue avec le string n'était pas si mal.

Après bien des tentatives, Koume finira le premier épisode relativement bien. Même si elle fait toujours partie de Dark Joker, elle aura au moins terminé la journée en un seul morceau, permis de capturer Braveyellow tout en s'arrangeant pour que ce soit une autre soldate qui soit "récompensée" (le comble, c'est que si Koume a des remords, ladite soldate est ravie de sa promotion au rang de monstre de la semaine) et elle peut enfin porter le même uniforme que ses collègues.


Les deux sadiques de service.


Tu n'as pas été sage, vilain garçon.


Il y en a qui se vantent de pouvoir vaincre un adversaire avec les mains dans le dos. Elle, elle le fait!

En revanche, le deuxième épisode est beaucoup plus sérieux et même nettement plus sombre. On y voit ainsi une des héroïnes se faire sadiquement briser les deux bras et une jambe, ou encore Shunran abattre froidement deux personnes au revolver, effets sanguinolents à l'appui.


J'aurais cru qu'une balle en pleine tête aurait au moins fait un trou en entrant.

Il faut dire que, Koume est beaucoup moins présente dans ce deuxième épisode où elle doit partager la vedette avec Rena/Braveblue (on ne la verra cependant jamais en costume). En effet, dégoutée que ses supérieurs aient abandonné à son sort son amie d'enfance Mika/Braveyellow, elle a décidé d'infiltrer l'unité Heart afin de la libérer. Il y a cependant deux petits problèmes. D'abord, Rena a une conception toute relative de l'infiltration, puisqu'elle révèlera spontanément sa véritable identité à Koume moins de quelques heures après avoir rejoint l'organisation. Deuxième problème, plus génant: Mika a entretemps rejoint le camp de Dark Joker après que Shunran lui ait lavé le cerveau via une méthode rudimentaire mais efficace.


Tes paupières sont lourdes. Tu n'entends que ma voix.


Braveblue ne combat pas avec nous, elle a un mot de sa mère.


Braveblue est en civil.


Le chef des Braverangers n'est pas un civil.


Les matonnes de Braveyellow ne sont pas très civiles.

Il y a d'ailleurs un petit problème avec l'interprète de Mika. D'accord, elle sait se battre et est très souple, ce qui donne lieu à des scènes d'action crédibles. Malheureusement, dès qu'il faut jouer la comédie, sa crédibilité est aussitôt détruite par sa voix de gamine de maternelle. Bon, au début, je me suis dit: "C'est normal, c'est fait exprès, c'est parce que son personnage est hypnotisé qu'elle parle comme ça" ... Jusqu'à ce que je réalise qu'elle parle aussi comme ça dans les scènes où son personnage est dans son état normal.


Notez, elle a l'air éveillé qui va avec la voix.


Une façon comme une autre de prendre son pied.

Souvant surprenant, débutant comme une comédie avant d'enchaîner sur une deuxième partie plus sombre (même si les pitreries de Koume sont toujours là pour détendre de temps en temps l'atmosphère), ce troisième volet des ONNA SENTOUIN MONOGATARI exploite plutôt bien son pitch à la UN JOUR SANS FIN en mettant en scène une anti-héroïne qu'on aime malgré ses défauts (ou bien grâce à eux?) et interprétée par une Maya Sakita très à l'aise dans le registre humoristique. Allez, on se refait une partie?


Sortez moi de lààààààààààààààààààà !!!!!