Année :

Ayaka Tsuji

(Emiri Momozono / Brave Pink)

Chan Li Mei

(Rei Kiyama / Brave Yellow)

Aika Takeda

(Yuka Aoki / Brave Blue)

Takashi Yamoto

(Ban Akachi / Brave Red)

Keisuke Shigeno

(Asuka Midorikawa / Brave Green)

http://www.akiba-heroine.com/product/index.php?product_id=241

S'abonner à ZEN PICTURES pour visionner le film :

http://www.akiba-heroine.com/monthly/?menu=3

Après une petite interruption, ZEN PICTURES sort un quatrième volet de leur série HEROINE KIKI IPPATSU SPECIAL intitulé YUUSHA SENTAI BRAVE RANGER. Contrairement aux précédents, ce nouvel opus ne met pas en scène une mais trois héroïnes, encore que l'une d'elle va rapidement voler la vedette aux deux autres: Emiri, incarnée par l'incountournable Ayaka Tsuji.


Mais commençons par le commencement. Comme l'indique l'étiquette "sentai", BRAVE RANGER est une équipe de quatre (et non pas cinq comme le voudrait la tradition) justiciers en tenues colorées. Comme le film date d'une époque où ZEN était encore hésitant à créer des sentais exclusivement féminins, BRAVE RANGER est une équipe mixte comportant autant d'hommes que de femmes, avec pour point commun de porter des noms évoquant la couleur de leurs uniformes. On trouve ainsi Ban Akashi (aka = rouge) et Asuka Midorikawa (midori = vert) pour la partie "hommes", et Yuka Aoki (ao = bleu) et Rei Kiyama (ki = jaune) pour la partie "femmes". Aidés par le professeur Momozono qui a conçu leur équipement, les Brave Rangers luttent contre l'organisation maléfique Dark Cancer.





Comme on est chez ZEN PICTURES, l'histoire va vite se concentrer sur les deux membres féminins de l'équipe. Le quota masculin étant rapidement mis hors jeu après qu'une drogue conçue par la malfaisante Dr Rouge l'ait placé sous son contrôle. Les deux seuls garçons de l'équipe passant donc la majeure partie du film à l'état de somnambules contrôlés par l'ennemie, il en résulte que leurs personnalités n'ont pas vraiment l'occasion d'être très aprofondies. Du coup, les deux membres féminins y gagnent en caractère et en personnalité. Ceci-dit, obligées d'affronter leur anciens compagnons d'armes, elles ne feront pas vraiment de merveilles et seront rapidement capturées avant de voir leur énergie vitale absorbée par le Dr Rouge.





Attendez une minute? La moitié de l'équipe est passée à l'ennemi qui vient de capturer l'autre moitié? Il n'y a plus de héros, alors? Le film est fini? Les méchants ont gagné?



Et bien non, car il reste encore la cinquième roue du carosse: Emiri, la fille du professeur Momozono (momo = rose, vous parlez d'un hasard!). Vouant une admiration sans borne aux Brave Rangers, Emiri n'est malheureusement pas autorisée à participer à leurs missions à cause de son jeune âge. Elle doit donc se contenter du rôle de mascotte de l'équipe et de s'entraîner dûrement en attendant le moment où elle pourra enfin devenir membre à part entière des Brave Rangers. Mais puisque le reste de l'équipe est désormais hors de combat, Momozono est bien obligé d'envoyer sa fille à leur secours. Cette mission va permettre à Emiri de prouver sa valeur aux autres Brave Rangers et surtout, de découvrir sa véritable nature car, fait curieux, Emiri est insensible au gaz toxique utilisé par le Dr Rouge qui ne peut pas non plus absorber son énergie. Qu'est-ce que tout cela peut bien signifier?




Le point fort du film est évidemment le combat opposant Emiri au Dr Rouge, occasion pour Ayaka Tsuji de s'essayer pour la première fois à l'action "cablée", technique qu'elle perfectionnera dans d'autres films comme Cosmo Five ou Magnizer-1. Elle se débrouille très bien pour une débutante, même si certaines attaques ne sont pas des plus réussies et qu'on voit parfois bien qu'elle s'agrippe aux cables pour effectuer ses attaques. Concernant les autres Brave Rangers, si les acteurs masculins effectuent eux-mêmes leurs scènes de combat en costume, les actrices sont remplacées par des doublures. Chan Li Mei, l'interprète de Rei, alias Brave Yellow, aura cependant l'occasion de prouver ses capacités de combattante en reprenant le rôle dans deux volets de la série de courts métrages SUPER-HEROINE SUPER-FIGHT dans lesquels elle affronte les soldats d'une organisation appelée Jigoku Gundan (légion de l'enfer), puis Swan (Ayumi Onodera), l'héroïne de Pretty Rebellion, dans un combat se soldant pas un match nul et un KO mutuel, afin de ne pas décevoir les fans respectifs des deux héroïnes.




Outre de belles scènes d'action de la déjà impressionnante Ayaka Tsuji (elle avait 13 ans à l'époque), YUUSHA SENTAI BRAVE RANGER bénéficie d'un bon scénario qui ménage son lot de surprises et de rebondissements et n'est pas non plus dénué d'humour. Pour finir, signalons que des versions alternatives des Brave Rangers apparaissent dans chacun des trois premiers volets D'Onna sentôin monogatari.