Année :
2005
Genre : Accours vers nous, prof de l'espace.
Durée: 1 h 05
Avec:
MiWa
(Hikari / Cosmolady)
Kisaki Tokumori
(Kuro Enma)

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Jamais deux sans trois: la collection HEROINE KIKI IPPATSU SPECIAL s'enrichit d'un troisième opus! Héroïne du précédent, Kisaki Tokumori revient dans le rôle d'une des méchantes principales, tandis que MiWa, d'habitude plutôt cantonnée aux rôles de méchantes, incarne - une fois n'est pas coutume - une héroïne sans peur et sans reproche: COSMOLADY !


Cosmolady est une (Où ai-je mis mon papier? Ah, le voilà!) ginga renpoo soosakan, autrement dit, une détective de la fédération galactique qui se cache sous l'identité de l'enseignante Hikari Taketori. (Cependant, comme pour beaucoup de super-héros japonais, son identité est secrète pour tout le monde sauf ses ennemis. Quelqu'un pourra-t-il un jour m'expliquer l'intérêt d'avoir une identité secrète dans ses conditions?) Comme toujours avec ZEN PICTURES, Cosmolady est inspirée (pour l'aspect visuel du moins) par une héroïne préexistante, à savoir celle de SUKI! SUKI!! MAJO SENSEI (Adorable! Suki!! La professeur sorcière), une série des années 70 créée par le prolifique Shotaro Ishinomori, dont l'interprète avait connu un destin tragique, puisqu'elle avait été assassinée à l'âge de 25 ans.


L'originale et la copie.


Sous son identité secrète, Cosmolady est enseignante ...


Pour une classe de 6 élèves ...


Dont certains ont beaucoup redoublé.


Accompagné de son inséparable bâton, voici Hosuka,
un prof-bourru-en-apparence-mais-qui-est-en-réalité-très-gentil.

Les ennemis jurés de Cosmolady sont la Jigoku Gundan (Légion de l'Enfer), une armée innombrable (comprenez: 4 cascadeurs masqués, en tout) dirigée par Jigoku Gensui (Amirale De L'Enfer) et son âme damnée (sans jeu de mot) Kuro Enma (Diablesse Noire). D'ailleurs, à propos de Kuro Enma, je tiens à vous prévenir tout de suite: Kisaki Tokumori en combinaison noire moulante est le genre de vision après laquelle aucun mâle hétérosexuel normalement constitué ne sera plus jamais le même, surtout qu'il y a au moins un plan où on distingue nettement l'absence de soutien-gorge sous sa tenue. A part son physique irréprochable et ses tout aussi irréprochables capacités de combattante, une des principales attractions chez Kisaki est bien entendu son savoureux surjeu.


Le quartier général de Jigoku Gundan.


Il fait beaucoup moins luxueux vu de l'intérieur.


Les soldats de Jigoku Gundan. On n'en verra jamais plus de quatre à la fois.


Jigoku Gensui : ça veut conquérir le monde et ça n'a
même pas les moyens de se payer un trône digne de ce nom.


Kuro Enma, une sexy-méchante très sexy et très méchante.


Inside the actor's studio avec Kisaki Tokumori.

Et donc, un jour, Kuro Enma prend un couple en otage et lance un défi à Cosmolady, sous la forme d'un message attaché à une flèche qu'elle lui tire dessus en plein cours (la vraissemblance n'était pas vraiment le souci majeur du scénariste). Notre héroïne se précipite donc au secours des malheureux prisonniers, en oubliant d'emporter la bague indispensable à sa transformation en Cosmolady, bague qu'elle a prêtée à une de ses élèves, Yoshinaga, qui avait très envie de l'essayer (la vraissemblance n'était vraiment pas le souci majeur du scénariste). Dans ces conditions, Hikari est facilement capturée, ainsi que Yoshinaga qui avait tenté de l'aider.


L'insécurité en milieu scolaire grandit de jour en jour.


Je savais bien que j'avais oublié quelque chose.


Yoshinaga vient à son aide, telle un deus ex machina ...


Et se fait capturer elle-aussi, telle une andouille.

Heureusement, Hikari et Yoshinaga sont rapidement délivrées par les autres élèves (comment les ont-ils retrouvées? Mistère) mais alors que tout ce beau monde s'apprête à fuir, ils se retrouvent face à la Jigoku Gundan au grand complet. Heureusement, c'est à ce moment que Hikari se souvient enfin que c'est Yoshinaga qui a sa bague... alors qu'elles sont ensemble depuis des heures et qu'elle pouvait la récupérer n'importe quand! On ne sait toujours pas qui a inventé l'eau chaude, mais à ce stade du récit, on peut définitivement rayer Hikari de la liste des suspects. Bref, Cosmolady se transforme et ... se téléporte dehors en abandonnant ses amis face à la Jigoku Gundan. Heureusement pour eux, là ou toute personne pourvue d'un encéphale normalement constitué les aurait pris en otage pour obliger l'héroïne à se rendre, ces méchants-là préfèrent se téléporter à sa poursuite! Ce n'était donc pas eux non-plus, l'eau chaude; mais alors, qui? Peu importe: le combat final peut commencer!


Question: Comment vont-elles détourner l'attention de leur gardienne?


Réponse: "Ouuuuh… Je suis malade!"


Ca marche à tous les coups!


Même le prof-bourru-etc. est de la partie.


Ciel! Nous sommes faits!


Les méchantes battent en retraite en jurant que leur vengeance sera terrible.

Ah, non, tiens, ce n'était pas le combat final, celui-ci arrive un peu plus tard, après que Cosmolady ait fait une courte pause pour révéler sa véritable identité à ses élèves, mais la dernière scène vaut quand même le détour: Cosmolady se prend une raclée contre Jigoku Gensui, mais au moment ou celle-ci va lui porter le coup de grâce, Cosmolady lui lance une rafale d'énergie… qui la désintègre pour le compte! Récapitulons: depuis le début, Cosmolady s'en prend plein la figure face à des adversaires de plus en plus forts (mais pas très futés, il n'y a qu'à compter le nombre de fois où ils laissent passer une occasion en or de lui porter un coup fatal), alors qu'elle possède une attaque capable de les anéantir instantanément?! Je crois que là, on peut également la rayer de la liste des suspects pour l'invention de la poudre. Et ensuite? Ben, c'est le générique de fin. Et les deux otages que Cosmolady était censée délivrer? Je suppose qu'avec toute cette agitation, le scénariste aura oublié M. et Mme McGuffin.


Cosmolady court sur l'eau. Comme ça, juste pour faire joli.


A son âge, elle s'amuse encore à faire des glissades sur les rampes d'escaliers.


Elle assomme ses adversaires à coups de cape.


Mais ça ne vaut pas le bon vieux "rayon de la mort qui tue".


Kuro Enma projetée dans une pile de cartons qui traînait dans le coin.


Argh, je meurs.

A la différence des précédents HEROINE KIKI IPPATSU, très sombres et pauvres en scénario, COSMOLADY bénéficie d'un ton plus léger, voire parodique, et d'un scénario un peu plus élaboré, même s'il fait la part belle aux deus ex machinas, clichés et autres facilités scénaristiques en tout genres. Autrement dit, l'histoire est amusante à la fois volontairement et involontairement. Pour le reste, on retrouve les ingrédients habituels de ZEN PICTURES: une héroïne sexy et combattive, quelques scènes de péril, beaucoup de scènes d'action agréables malgré l'amateurisme de leur mise en scène et le fait que MiWa est quand même moins impressionnante que Kisaki Tokumori ou Nami Hanada qui l'ont précédée dans la série, et surtout: les incontournables plans petit bateau (Plus un plan nichon, pour équilibrer).


Même quand ils ne le font pas exprès, on se demande quand même s'ils ne l'ont pas fait exprès.

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