Série :


FICHE TECHNIQUE



Année : 1996
Pays : USA
Catégorie(s) : Comédie, Comédie policière, Policier.
Thème(s) : Arts martiaux, Bodybuilding, Cambrioleuses, Chasses à l'homme, Dessinateurs & Peintres, Faux monnayeurs, Génies de l'informatique, Maillots de bain, Meurtres, Modèles, Policiers ripoux, Prédictions, Sectes, Sosies, Terrorisme, Trafic d'armes, Trafic de drogue, Women in prison.
Genre : Reconversion.
Acheter la série : Il n'existe pas d'édition française de la série en DVD. On recommandera cependant celle de Mill Creek Entertainment qui, malgré l'absence de sous-titre mais le choix entre l'Anglais et l'Espagnol pour l'audio, est multizone et comporte des bonus tels qu'un commentaire audio de l'acteur Michael Worth sur les deux premiers épisodes, son interview et celle de Lydie Denier, un bêtisier, une vidéo promotionnelle, des bios des acteurs et une gallerie de photos. On peut le trouver d'occasion sur Amazon et sur Ebay.



SÉRIE


Alors qu'Acapulco H.E.A.T. (Agence Acapulco en VF) semblait s'être définitivement arrêtée à l'issue de sa première saison, ses producteurs, Max et Micheline Keller, décidèrent de la relancer plus de deux ans après son interruption. Il y avait juste deux problèmes: premièrement, cette deuxième saison se destinait au marché européen et ne bénéficiait donc pas du soutien financier des États-Unis, d'où un budget moindre; et deuxièmement, en deux ans, la plupart des acteurs originaux étaient passés à autre chose. Que faire dans ces cas-là? Simple: confronter les héros à la même situation!


Silence, on tourne.

En effet, cette nouvelle saison (considérée comme une deuxième série par IMDb) débute alors que l'équipe originale a été dissoute et que ses membres se sont dispersés pour refaire leur vie. Les seuls à être restés à Puerto Vallerta sont l'ex-cambrioleuse Cat Pascal, reconvertie en photographe de mode, et le karatéka Tommy Chase qui est devenu cynique, désabusé et un tantinet alcoolique depuis que ses supérieurs ont cavalièrement mis fin à sa carrière d'agent anti-terroriste après l'avoir convaincu qu'il faisait quelque chose d'utile.


Cheese!


Glouglou!

Mais tout change quand ils sont contactés par Nicole Bernard, elle-même ancienne espionne reconvertie en directrice d'une boutique de mode parisienne au bord de la banqueroute. Pour sauver ses finances, elle accepte de reprendre du service pour capturer un bandit international surnommé Raven et pour cela, décide de reformer le H.E.A.T. avec Cat, Tommy et son assistante Joanna.


On sent tout de suite la fine équipe.

Nicole étant d'origine française, elle a droit à un running gag où elle déforme des expressions anglaises ... ce qui n'a pas beaucoup de sens quand les expressions en question sont pratiquement des traductions mot à mot de leur équivalent VF, comme "never look a gifted horse in the mouth" pour "à cheval donné, on ne regarde pas les dents." De même, elle case souvent des phrases françaises dans ses répliques, permettant aux dialoguistes de s'amuser à contourner la censure en lui faisant lâcher des "oh, et puis merde!" et autres "espèce de connard!" qui disparaissent évidement en VF pour épargner les chastes oreilles des spectateurs de M6.


Nicole Bernard: la classe française.


Ça a commencé par un simple cheveu blanc ...


... puis ça a dégénéré.


Et en plus, c'est contagieux.

Une réplique la concernant est toutefois bien plus drôle en VF: après l'avoir emprisonné dans sa cave à vin, le méchant du jour la retrouve pompette et laisse échapper un "Je n'aurais pas dû enfermer une française dans une cave à vin" qui devient "J'aurais dû retirer les ampoules pour que vous ne puissiez pas lire les étiquettes" (Je cite de mémoire) dans la version francophone.


C'est moi ou les dialoguistes sont un tantinet francophobes?


Je précise que cette scène se passe en France et qu'à l'exception du méchant du jour, les personnages s'expriment dans un français approximatif et avec un accent épouvantable (Il m'a fallu un bon moment pour comprendre que celui-ci disait "chien de garde").

Quant à Joanna, c'est un peu la Felicity Smoak de l'époque: une surdouée de l'informatique et de l'électronique ingénue et volubile; mais aussi un peu mytho, puisqu'elle cite en permanence les exploits de ses innombrables oncles, tantes, sœurs et grands-parents dont ses collègues doute de l'authenticité.


Joanna ne fait pas très couleur locale.


Cat s'occupe des réglages.


Et voilà le travail!

Une fois Raven sous les verrous, le quatuor décide de rester ensemble mais, n'ayant plus les moyens de jouer les agents secrets anti-terroristes, se reconvertit en détectives privés perpétuellement fauchés malgré le fait qu'ils gèrent en parallèle une boutique de maillots de bain de la taille d'un studio.


Quand le QG des héros est une hutte, vous savez que la saison ne va pas avoir un gros budget.


Même la H.E.A.T. Room, censée être la même que dans la saison précédente, paraît plus cheap.


Je dis que c'est le même mais sa localisation a inexplicablement changé puisque ce n'est plus une pièce secrète de l'hôtel Westin Regina mais du Marriott Casa Magna!


Encore moins de budget et les décors auraient ressemblé à ça.

Le manque de moyens se ressent aussi au niveau des véhicules. Vous vous souvenez que dans la saison 1, les héros roulaient en Porsche, en 4x4 et dans un véhicule hi-tech baptisé H.E.A.T. Van? Hé bien dans la 2, Cat roule en coccinelle et Tommy a droit à un running gag où il enchaîne les épaves dignes de Columbo!


Les véhicules de Tommy ne font de toute façon jamais long feu.

Une raison possible de leurs perpétuels problèmes financiers est qu'en deux ans, les espions efficaces de la saison 1 sont devenus de vrais branquignols qui passent leur temps à se faire berner et capturer!


Zut alors, comment nous a-t-il repérées? On était pourtant tellement bien cachées.

C'est particulièrement flagrant dans le cas de Tommy, l'expert en arts martiaux de la saison précédente étant désormais un Chris Melville qui perd la plupart de ses combats, doublé d'un obsédé sexuel qui tombe amoureux à tout bout de champ.


Esprit de Ryo Saeba sort de ce corps!


À l'occasion, il laisse s'exprimer sa part féminine.


Marry me.

Quand à leurs "enquêtes", elles consistent essentiellement en des montages les montrant en train d'interroger des personnes au pif pour au final, résoudre leurs affaires grâce à de phénoménaux coups de bol!


Il me faut quelque chose pour faire diversion?


Quelle chance! Des pigeons ont oublié leurs allumettes après leur pause clope!


On se fait stalker par un type qui photographie nos fesses?


Quelle chance! Il a pris des photos de l'attentat sur lequel on enquête (Et tant pis si elles ont clairement été prises depuis des points différents)!


On se planque dans une pièce au pif de cette maison où on s'est retrouvées malgré nous?


Quelle chance! C'est pile-poil celle où se trouve la fille qu'on nous a engagées pour retrouver!


On participe à une joute nautique pour sortir nos finances du rouge?


Quelle chance! La gagnante porte un des bijoux volés qu'on nous a engagés pour retrouver!


Mais on est nuls comme enquêteurs, en fait!


On va nous passer un savon si ça continue.

Donc, si vous avez suivi la saison précédente pour son budget, ses enquêtes et ses héros efficaces, vous pouvez passer votre chemin. En revanche, si vous la regardiez pour son fanservice, vous allez être gâtés! Car si elle restait dans un registre bon enfant et se contentait de scènes en maillot de bain plus ou moins justifiées par l'histoire ou le contexte, la deuxième perd toute retenue pour sombrer dans le racolage le plus gratuit, au point qu'un épisode montre carrément Nicole détourner l'attention d'un garde en enfilant un maillot de bain devant lui!


Une pensée émue pour les adolescents qui ont eu toutes les peines du monde à convaincre leur mère entrée dans leur chambre à ce moment qu'ils regardaient une série policière.


Sur ce plan on voit le haut du maillot de Nicole alors qu'elle est censée être topless.


Séance photo, défilé de mode, femme de main bodybuildeuse, joute nautique, strip-teaseuse retraitée, actrice dans sa loge ... Tous les prétextes sont bons!


Par moments, ils ne se retiennent même plus et mettent carrément leurs actrices à poil.


Sans oublier une pincée de bondage. Ça plaît toujours, le bondage.


Document exclusif: un scénariste de la série en pleine documentation.


C'est le collier qu'il faut regarder, là.


Ils vont jusqu'à caser un plan nichon subliminal dans le bêtisier!


Le coup du retro, vous ne me ferez jamais croire que ce n'était pas prémédité.


Non seulement il n'y a aucune raison pour qu'il la pelote à ce moment mais c'est tellement bref qu'on ne le remarque pas au premier visionnage!


C'est pas du harcèlement sexuel quand c'est une femme qui le fait.


Ah ben, si les femmes ont le droit ...


Cause du décès: main au cul.

L'équipe de héros étant plus restreinte dans cette saison, on pourrait penser que les scénaristes vont en profiter pour développer un entourage civil plus conséquent, n'est-ce pas? Que nenni! Je dirait même plus: ils nous narguent en introduisant des personnages semblant appelés à devenir récurrents mais qui ne font qu'une apparition! Le pilote introduit un ami indic de Tommy Chase et un capitaine de police s'interrogeant sur les activités de nos héros? Le premier se fait descendre et le deuxième se révèle être un ripou au service du méchant du jour! Quant à ses remplaçants, ils changent à chaque épisode. Ça leur aurait flanqué des hémorroïdes de mettre UN policier récurrent? De même, un autre épisode introduit un adolescent (joué par le fils des producteurs, vive le népotisme!) que les héros semblent bien connaître et dont les "brillantes" idées promotionnelles manquent de couleur leur boutique. Là encore, ça ressemble à l'arrivée d'un comic relief régulier mais on n'entend plus parler de lui ensuite. À croire qu'ils étaient sérieux en parlant de le tuer en représailles!


Certes, la série se serait retrouvée avec un Jar Jar, mais même ça c'était mieux que pas de personnage récurrent du tout!

Pire: alors que la saison 1 avait l'excellent Niel Strake, la 2 ne dispose d'aucun méchant récurrent alors que, là-aussi, elle semble en teaser quelques uns, à commencer par le tout premier adversaire, Raven, qui malgré sa promesse qu'aucune prison ne pourra le retenir, ne refera plus parler de lui. Mais c'est encore plus dommage avec Mr Paradise qui ne fait lui-aussi qu'une seule apparition alors qu'il avait tout d'un Strake 2.0: tueur à gage réputé infaillible, charismatique, intelligent, calculateur, maître des gadgets et des déguisement. Les auteurs s'amusent même à maintenir un moment le mystère sur son identité en évitant de montrer son visage et en jouant la carte de la synecdoque en montrant régulièrement sa chevalière, laquelle permettra aux spectateurs attentifs de l'identifier quand il abordera les héros sous une fausse identité.


Les scénaristes s'amusent même à aller contre les attentes du spectateur en introduisant une tueuse à gage BDSM semblant appelée à être une antagoniste importante dans l'épisode ...


... pour ensuite la faire tuer par Mr Paradise qui n'avait pas envie de partager la prime avec ses concurrents. (Commentaire de Joanna: "Il n'est pas seulement dangereux, il est vénal.")


Ce qui ne l'empêchera pas de réapparaître dans l'épisode suivant en disciple d'une secte!

L'épisode mettant en scène ce tueur est d'ailleurs le meilleur d'une saison assez pauvre en la matière. Parmi les rares à sortir du lot, citons le rocambolesque Bucket of Blood où une bonne-sœur engage le H.E.A.T. pour retrouver un homme dont le sang contient un anticorps très rare qui permettrait de fabriquer un antidote contre une leucémie infantile mais qui se révèle être un narcotrafiquant paranoïaque que nos héros devront protéger d'attentats commis aussi bien par les services secrets qui veulent anéantir son empire criminel que par les Colombiens qui veulent s'en emparer. C'est complètement con (de manière parfaitement assumée) mais qu'est-ce que c'est fun!


Je ne sais plus à quel sein me vouer, ma sœur.

Il y a aussi Blood Ties où nos héros reçoivent la visite de leurs anciens équipiers Marcos Guettierez et Brett Richards et où ils aident ce dernier à retrouver sa fiancée kidnappée.


S'ils ne la retrouvent pas rapidement, il va devenir enragé.


Ça, c'est leur façon de se dire au revoir.

Et enfin, l'avant-dernier, Flight 401, où le H.E.A.T. est pris en otage dans son propre QG par un agent renégat de la CIA. Un épisode riche en suspense où ils devront se débarrasser du criminel et de son homme de main avant d'utiliser un communicateur pour guider l'expert chargé de neutraliser une bombe qu'ils ont placé à bord d'un avion, permettant aux auteurs de réussir l'exercice de style pourtant casse-gueule de raconter un désamorçage sans le montrer.


Cerise sur le gâteau: l'agent renégat est joué par David Carradine qui, même au plus fort de sa période "un ou deux rôles pour manger, s'il vous plaît" avait la putain de classe!


Un reproche, toutefois: la fausse bonne idée de filmer la quasi-totalité de l'épisode dans la pénombre pour souligner à quel point la situation est désespérée fait qu'on ne distingue pas toujours ce qui se passe.


Heureusement qu'ils rajoutent de la luminosité quand nos héros reprennent l'avantage.

Les (relativement) bons épisodes restent cependant l'exception et si la saison précédente était une série B sympatoche, celle-ci est un nanar faisant passer les productions Sidaris pour des blockbusters car plus friqués, plus mouvementés et mettant en scène des héros efficaces si on excepte l'incapacité chronique de la famille Abilene à atteindre un éléphant dans un corridor, là où TOUS les personnages de cette saison souffrent de ce handicap!


D'ici, je ne peux pas te rater. Alors, dis ta prière.


Au violon!


Des scènes de mort toutes en retenue.


Snif, je suis très émue par la mort de ce tueur que je connais depuis 1 ou 2 jours à peine.

Cette saison a heureusement un point commun avec le Sidaris Cinematic Universe qui augmente considérablement son potentiel sympathie: elle ne se prend pas du tout au sérieux et multiplie les situations burlesques, les dialogues funs et les personnages décalés. L'humour ne fonctionne certes pas toujours mais au moins, quand on ne rit pas au premier degré, on le fait au second tant c'est affligeant ou tellement telle scène est fauchée ou invraisemblable. Passer un bon moment devant une série, quelle qu'en soit la raison, n'est-il pas l'essentiel?


Ils pourraient faire attention à ne pas montrer le pied de ce personnage censé être unijambiste.


Au secours, je suis chargée par un troupeau de stock-shots!


Peut-on vraiment faire confiance à un vice-président sosie de Saddam Hussein?


Surtout s'il recycle un gag de Hot Shot 2?




BILAN


Concept = 0 / 5
Le concept de la première saison avait beau être nanardesque, il avait le mérite d'être original. Ici, la série régresse en transformant ses agents secrets internationaux en détectives privés minables. On a l'impression d'être devant une suite fauchée en direct to video d'un film à succès!



Scénario (Intrigue globale) = 1 / 5
En l'absence d'ennemi récurrent et de développement de personnages, la série n'a aucune intrigue fil rouge. On note quand même des efforts pour donner un minimum de continuité en expliquant ce qui s'est passé entre les deux saisons, en faisant quelques références à des épisodes précédents dans la conversation et en ramenant deux anciens membres le temps d'un épisode (Même si on aurait apprécié que les dialogues évoquent au moins leurs précédents love interests!). Aucune explication, en revanche, sur pourquoi leur QG, censé être le même, ne se trouve plus au même endroit!



Scénario (Épisodes) ≈ 2,2 / 5
Des enquêtes policières souvent convenues et peu intéressantes tant les héros les résolvent le plus souvent grâce à d'énormes coups de bol plutôt que via leurs compétences ou un réel travail d'enquête. C'est d'autant plus dommage que certains ont de bons twists ou un bon point de départ mal exploité. (Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Humour = 3,5 / 5
Même s'il ne fonctionne pas toujours (Et encore, même dans ces moments-là, il nous fait rire au second degré tant il est affligeant), l'humour sauve la série en la rendant fun à regarder.



Héros = 2,5 / 5
Efficace dans son domaine et dotée d'une vraie personnalité, Joanna Barnes est de loin le meilleur personnage alors que ses collègues, pourtant censés être d'anciens agents d'élite, brillent par leur incompétence, surtout Tommy Chase qui perd la plupart de ses combats et dont les auteurs tentent d'étoffer la personnalité mais pour en faire un comic relief, au point qu'on a l'impression d'avoir affaire à un autre personnage que dans la saison 1! Quant à Nicole Bernard et Cat Pascal, malgré quelques gimmicks qui rendent la première mémorable, elles servent surtout à un fanservice à la limite de la vulgarité.



Personnages récurrents = 0 / 5
Il manque cruellement à la série des personnages récurrents qui aurait étoffé le background. Le seul à apparaître dans plus d'un épisode est Tapier (Deux en tout!) et il est des plus oubliables.



Personnages secondaires = 2,5 / 5
Si certains relèvent le niveau (la fausse Yvonne Viadalla, le sympathique parrain Rocco Centore, Lupe Portillo ...) ou apportent une agréable dose d'humour (les "veuves" de Frank Bartlow, David, Paca de Prasia ...), la plupart sont des personnages fonctions génériques et oubliables.



Antagoniste principal = 0 / 5
La saison souffre de l'absence d'un ennemi récurrent et c'est d'autant plus frustrant que Mr Paradise avait le potentiel pour être un parfait successeur de Niel Strake.



Autres antagonistes ≈ 1,6 / 5
Si certains relèvent le niveau par leur personnalité (Robert Minh, Lavinia Ohman, Elliot Roth), leur humour (Frank Bartlow, Antonio Morales) ou leur charisme (Victor Garrison), la plupart sont des criminels génériques oubliables et sans relief. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Décors = 1 / 5
Les restrictions budgétaires par rapport à la saison précédente se font particulièrement sentir dans les décors. On a certes toujours quelques villas de luxe et extérieurs exotiques mais les héros se contentent désormais d'une boutique dans une hutte et leur QG, pourtant censé être le même, paraît bien plus cheap ... et ne se trouve plus dans le même hôtel, puisqu'on est passé du Westin Regina au Marriott Casa Magna!



Casting = 3 / 5
À part Christa Sauls, les acteurs ne sont vraiment pas aidés par les personnages qu'on leur demande d'incarner. D'autant plus que, l'anglais n'étant pas la langue maternelle de Lydie Denier, sa diction manque énormément de naturel. On sent néanmoins qu'ils se sont amusés sur le tournage (Je les soupçonne même d'improviser certains passages) et leur plaisir est communicatif. (Voir la section Acapulco H.E.A.T. pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Action = 1,5 / 5
On a toujours quelques explosions et poursuites en voiture mais l'incapacité des tireurs à toucher leur cible atteint le niveau du running gag involontaire et les combats sont tellement mal filmés et montés qu'ils arrivent à gâcher les prouesses martiales de Michael Worth qui étaient pourtant un des points forts de la saison précédente.



Musiques = 3 / 5
Signées Michael Lloyd, Laurence Jubert et Keith Heffner, les musiques d'ambiance donnent à la saison une atmosphère de vacance appropriée pour les décors exotiques où se déroule l'essentiel de l'action.



Générique = 2 / 5
Pepper Mashay interprète un remix de I feel the heat, hélas inférieur à l'original, qui accompagne un mélange d'extraits de la série et de séquences originales mettant en valeur l'exotisme et l'action. L'ensemble donne le ton mais le montage saccadé et épileptique rend l'ensemble désagréable à l'œil. (Chanson = 2 / 5, Images = 2 / 5, Moyenne = 2 / 5)




NOTE FINALE = 6,8 / 20