Année :
2007
Genre : Catch de chat.
Durée: 1 h 10 + 1 h 25
Avec:
Maya Sakita
(Shooko / Tiger Lady)
Serina Ogawa
(Arisa / Panther Lady)

Télécharger la partie 1 :
Télécharger la partie 2 :
S'abonner à ZEN PICTURES pour visionner les films :

Mélant sport de combat et clichés super-héroïques, le catch a beau être un sport emblématique des Etats-Unis, il est également très populaire au Japon. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à regarder ULTRAMAN utlisant des prises de catch contre des émules de Godzilla, ou les super-héros catcheurs de KINNIKUMAN (MUSCLEMAN). Même St SEIYA (LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE) mettait en scène, dans ses premiers épisodes, un tournoi rappellant ce sport de combat. COS-MORE, le petit frère de ZEN PICTURES, a consacré une trilogie au catch féminin, GRADOL CUTIE WRESTLING. "Wresting" pour "catch", "cutie" pour "jolies" et "gradol" pour "gravure idols". Trois ingrédients faciles à se procurer, reste à concocter un scénario digne de ce nom pour lier le tout.


L'héroïne principale, Shooko, n'est cependant pas catcheuse, mais policière. Avec son partenaire, Makoto, elle enquête sur des trafiquants de drogue. Malheureusement, le dealer qu'ils étaient sur le point d'arrêter est abattu. Eux-mêmes tombent dans une embuscade et Makoto est obligé de se sacrifier pour permettre à Shouko de s'enfuir (il a cependant le temps de lui remettre une clé... qui ne servira à rien dans le reste de l'histoire). Par la suite, Shooko apprend que le chef des trafiquants est également l'organisateur de tournois de catch clandestins et qu'il a l'habitude d'affronter en personne le vainqueur du tournoi. Adoptant l'identité masquée de Tiger Lady, Shooko s'inscrit au tournoi dans l'espoir de le démasquer. Mais elle n'est pas la seule à avoir eu cette idée: Arisa, la jeune soeur de Makoto, participe également au tournoi sous l'identité de Panther Lady, afin de se venger du chef de l'organisation, mais aussi de Shooko, qu'elle rend responsable de la mort de son frère.


Dans la logique de recyclage propre à EN, Shooko a repris la tenue civile de SUPER-BEAGLE.


Arisa est incarnée par la métisse italo-japonaise Serina Ogawa.


- Le couturier des stars, qu'ils disaient.
- On aurait du se méfier quand il nous a dit qu'il avait habillé Halle Berry.


Temps mis pour se changer: 5 secondes!
(Désolé, les gars: il n'y a pas de contre-champ)

Tour à tour adversaires et alliées, les deux femmes vont affronter, sur et en dehors du ring, différents adversaires dont la plus redoutable est incontestablement Lady Cobra, la numéro 2 de l'organisation. Si vous lisez les comics de BATMAN, vous connaissez sûrement Sofia Gigante Falcone? Et bien, Lady Cobra ressemble à une version asiatique de Sofia, vétue d'un uniforme SS au cas où on ne comprendrait pas tout de suite qu'elle est la méchante de l'histoire. Brute épaisse doublée d'une sadique de première, elle poussera le cynisme jusqu'à opposer un sosie de Makoto à nos deux héroïnes pour mieux les déstabiliser.


Lady Cobra et Sofia Gigante Falcone. Séparées à la naissance?


Tortionnaire SS et matonne lesbienne: deux méchantes nanardes en une !

Un pitch tout à fait correct, donc, même s'il n'y a pas beaucoup de suspense concernant l'identité du chef de l'organisation (alias "le boss de fin de partie"), puisqu'on devine qui il est dès sa première apparition et que les indices sont gros comme des pâtés de maisons, du genre sourire machiavélique dès que l'héroïne ne regarde pas dans sa direction. Mais d'un autre côté, on ne regarde pas un whodunit mais un film d'action.


Des combats tellement clandestins que personne n'y assiste.


Ce qui n'empéchera pas Lady Cobra de démasquer Arisa et
de montrer son visage à tous les spectateurs... absents !


Un catcheur gay (dixit le résumé).


Le sexe faible n'est pas celui qu'on croit.

Le principal est donc que les scènes de combat soient réussies. De ce côté-là, les amateurs de catch ne seront pas décus, puisqu'on retrouve les attaques emblématiques de ce sport: manchettes, projections, clés, coups de chaise, unmasking... De plus, les différents combats évitent le piège de la répétitivité. Quand aux deux actrices principales, Maya Sakita et Serina Ogawa, même si certains coups font encore plus chiqué que ceux d'un vrai match de catch, elles se débrouillent plutôt bien, accomplissant même quelques cascades relativement difficiles. Il faut cependant avouer que l'athlétique Maya est plus crédible et convaincante que Serina, et que les deux souffrent de la comparaison avec leurs partenaires masculins, Mine Tanimoto et Keisuke Shigeno, qui ont, eux, une véritable formation de combattants.


En réalité, elles portent toujours leurs masques, mais le réalisateur
les filme sans pour montrer qu'elles se sont reconnues.


Heu, mais comment elles peuvent s'agripper par les cheveux, alors?


T'es fatiguée? Prend une chaise!

Une histoire correcte, deux héroïnes sexy et attachantes, un boss final charismatique, des combats variés et suffisamment complexes pour qu'on pardonne les passages un peu chiqués... Tout cela fait de GRADOL CUTIE WRESTLING BATTLE 1 une première incursion plutôt réussie de ZEN PICTURES dans le "wrestling movie".


Il est temps pour nous de rendre l'antenne.

Toku-Actrice(s) :