Année :
2008
Genre : Ninjettes, costumes marins, perruques et bikinis.
Durée: 1h + 1h

Avec:
Chie Kobayashi
(Hibiki)
Yû Akiyama
(Shizuku)
Rika Kawamura
(Bikini)

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Nom d'une bombinette à fumée ! Il y a vraiment des films qui semblent avoir été conçu exclusivement pour notre plaisir à nous autres, amateurs de WTF. C'est pourquoi quand ZEN PICTURES réunit dans un même film des ninjettes en costume marin, une policière en bikini et un fourbe dont la perruque ne tient pas en place, on n’a qu’une hâte, c’est de regarder ce SAILOR NINJA au contenu si alléchant.


Tout d’abord, sachez qu’il est quasiment impossible de raconter l’histoire tant son postulat de départ et ses nombreux twists sont aussi improbables qu’incohérents. Voici ce qui ressort de ce que j’ai pu comprendre à partir de certains dialogues (Et malgré mon japonais plus qu’approximatif) et du résumé présent sur le site officiel de Zen Pictures (Et très mal traduit dans la version anglophone d’icelui, au point que certains personnages y changent carrément de sexe) : Yoshinori Sudo, chef de l’organisation de tueurs Oiga Corporation, veut récupérer le contenu d’une mallette que lui a dérobé le gouverneur de Tokyo, Kotaro Yamaura. Pour ce faire, il envoie contre lui une armée de ninja accompagnés de Shizuku (goutte d'eau), une charmante ninjette vêtue d’une tenue rouge des plus sexy, et de trois boss de fin de partie : le Trio Arashi (Tempête).


Sudo et ses fidèles ninjas.


The lady in red is dancing with me.


Shizuku incognito.


Les figurants involontaires, si chers à ZEN PICTURES nous valent parfois des scènes surréalistes, comme ce cycliste, au fond à droite, qui passe sans prêter la moindre attention à la tentative de décapitation qui se déroule sous ses yeux.


Tout aussi surréaliste, ce squelette que personne ne remarque et dont on ne saura jamais ce qu'il faisait là.

Pour assurer la sécurité de son patron (et surtout la sienne), Tsutomu Yamazaki, le secrétaire pleutre et perruqué de Yamaura, loue les services de la ninjette détective privée Hibiki (Echo), plus connue sous le pseudonyme de Sailor Ninja.


La perruque de Tsutomu est le seul running gag volontaire du film.


Mais enlève cette perruque, je t'assure qu'elle ne te va pas du tout.


Même au méchant en chef, elle va mieux qu'à toi.


Ciel ! Nous sommes attaqués !


N'approchez pas ! J'ai un parapluie et je n'hésiterai pas à m'en servir.


Sailor Ninja ! Nous sommes sauvés !

De son côté, l'inspectrice Mika "Bikini" Ochiai dont la tenue de travail consiste, comme son surnom l’indique, en un bikini agrémenté d’une cravate (pour faire habillée), enquête sur les tentatives de meurtres dont Yamaura fait l’objet.


Sympas, les nouveaux uniformes de la police tokyoïte, mais je me demande quand même où elle range ses affaires.


Question idiote.


Elle vient de mettre à jour un trafic de vieux journaux.


Ah, pardon : d'armes (très) usagées.


Signe particulier (en plus de sa tenue) : elle change inexplicablement de coiffure dans des scènes censées s'enchainer. (L'exemple ci-dessus n'en est qu'un parmi beaucoup d'autres)

Le déroulement de l’intrigue peut se résumer en une phrase : "Tout le monde trahit tout le monde." Yamazaki n’engage Sailor Ninja que pour ensuite la trahir et la livrer à la Oiga Corporation (Comprenne qui pourra), Bikini est trahie par son supérieur qui la livre à la Oiga Corporation (Décidément …), et Shizuku trahit la Oiga Corporation puisque non seulement elle ne tue pas Yamaura, mais elle exécute aussi ses collègues ninjas qui s’attaquent à lui. Il faut dire qu’avant d’être ninjette, Shizuku était une voleuse pas très douée et que Yamaura, qui exerçait lui aussi la profession de monte en l’air à l'époque, l’avait plus d’une fois aidée.


On en apprend de belles sur le passé des politiciens japonais !


On remarquera qu'il suffit que Hibiki se fasse trahir pour qu'elle perde tous ses moyens et se laisse docilement capturer.


Figure imposée des productions ZEN PICTURES : chacune des trois héroïnes a droit à sa scène de bondage-torture.

Alors, bien sûr, nous sommes dans un film de ninjas et qui dit "ninjas" dit "techniques ninjas" et de ce côté-là, on est gâtés:


Bombinettes à fumée en CGI (il faut vivre avec son temps).


Katanas pare-balles ou la version ninja de Wonder Woman.


Shurikens en bullet time.


Démultiplication.


Ah, ah, ah ! On t'a eu, c'était pas la vraie !

Les combats sont corrects. C'est du ZEN PICTURES, donc il ne faut pas s'attendre à du Jackie Chan, mais les trois actrices principales sont plutôt bonnes combattantes, tout particulièrement Rika Kawamura (Bikini) qui nous fait en outre une démonstration de ses capacités de danseuse professionnelle dans le générique de début.


Le trio Arashi : des adversaires du tonnerre !


Bon, ben, je vous laisse vous battre. Faites comme si je n'étais pas là.


Pierre !


Feuille !


Ciseaux !

SAILOR NINJA est une production ZEN PICTURES comme on les aime : parfaitement nawak ! Le scénario, déjà improbable à la base, multiplie les twists pour le plaisir du twist sans souci de vraisemblance ou de cohérence (comme chez Shyamalan, mais en moins prétentieux) et nous gratifie de combats tout à fait corrects mais enrichis en techniques improbables, le clou étant la bataille finale contre le Trio Arashi qui débarque comme trois cheveux dans la soupe. Par la suite, ZEN PICTURES produira d'autres volets de SAILOR NINJA mais sans rapports entre eux si ce n'est l'utilisation de ninjettes en costumes marins. Pour finir, signalons que quelques années plus tard, ZEN PICTURES réutilisera le concept de Bikini dans BIKINI DEKA mais avec une autre comédienne. Nom d'un shuriken !


Aïe ! Bobo, la tête !
Toku-Actrice(s) :