Année : | 2009 |
Genre : | Sans slip et sans reproche. |
Durée: |
17mn + 17mn
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Avec: | Chisato Morishita
| (Chisato Morishita)
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Si vous fréquentez ce site, vous savez forcément déjà qu'un genre de DVD très populaire au Japon est celui mettant en scène de charmantes actrices et/ou modèles posant en maillots de bain et autres tenues plus ou moins sexy. Dans certains cas, il arrive que ces produits proposent un semblant de scénario servant de fil rouge aux diverses séquences (Ayaka Komatsu héritant d'un livre qui lui permet de réaliser ses voeux dans Dream Note, Nao Nagasawa connaissant une situation similaire dans Nao Mail ou recherchant des boules de cristal dans Seven, etc). Plus rarement, on a droit à des produits conçus comme de véritables fictions, avec scénario, acteurs et tout le toutim, mais intégrant des séquences propres aux DVDs précédemment évoqués. Parmi ces oeuvres hybrides figure NO-PAN DEKA, série dont le concept est pour le moins … culotté! Dans cette série, la sculpturale Chisato Morishita joue son propre rôle, ou presque: son personnage se nomme bien Chisato Morishita mais est une inspectrice de police dont le principal objectif est de retrouver le cambrioleur qui a assassiné son père. Petite particularité: Chisato étant arrivée trop tard pour sauver son père parce que, sortant de sa douche, elle avait perdu trop de temps à rechercher et enfiler sa culotte, elle a fait le voeu de ne plus en porter jusqu'à ce que le meurtrier soit sous les verrous. Cette particularité vestimentaire lui vaut le surnom d'"Inspectrice Sans-Culotte". Il y en a qui rendent leur tablier, Chisato, c'est sa culotte. Seul indice pour retrouver l'assassin de son père: une rose tatouée sur son cou. Chisato essaie donc discrètement de vérifier le tatouage du principal suspect. Tandis que son partenaire est plus intéressé par ce qui se passe plus haut. Ceci-dit, malgré la mention "Chisato Morishita a été filmée sans culotte" présente en haut de l'écran, on est bien obligés de le croire sur parole, le réalisateur mettant un point d'honneur à ne jamais nous en apporter la preuve par l'image. On imagine donc volontiers les spectateurs les plus pervers visionner leur DVD image par image d'en l'espoir d'apercevoir une absence de culotte, et peut-être même porter plainte pour publicité mensongère s'il s'avérait que Chisato en portait quand même une! Ce n'est pourtant pas faute d'essayer de vérifier. Celui-là en a eu la preuve visuelle. Lui aussi. Si le premier épisode des aventures de cette inspectrice révolutionnaire reste une intrigue policière des plus basiques, le suivant bascule dans le fantastique et le nawak le plus total: en effet, après avoir arrêté le cambrioleur responsable de la mort de son père, Chisato découvre que ce dernier était manipulé par un télépathe (!?), lequel s'amuse à projeter des hallucinations érotiques dans l'esprit de la jolie policière (!?!?!!!?????!!). Bien sûr, malgré des tenues et des poses très sexy, lesdites hallucinations restent "tout public". Un télépathe psychopathe... … projette des hallucinations dans l'esprit de Chisato. Malheureusement, si le premier épisode bénéficiait de l'effet de la nouveauté, le second déçoit en reprenant exactement le même déroulement dans sa deuxième moitié (poursuite du suspect, neutralisation du partenaire de Chisato, combat contre Chisato et le suspect, arrestation du suspect), allant jusqu'à rejouer certaines scènes au plan près. Heureusement que le suspect et la tenue de Chisato changent entre les deux épisodes, autrement, on croirait à des stock-shots! On ne regarde pas! J'ai dit: on ne regarde pas! Autre facteur de ronchonnement: la durée. Les deux épisodes ne durant guère plus d'un quart d'heure (plus une demi-heure de making of chacun), on n'a pas l'impression que le rapport quantité-prix soit très avantageux. Votre slip, mademoiselle. Une mini-série qui démarre assez bien avec un concept potentiellement scabreux mais préférant jouer la carte de l'humour potache, pour se planter avec un second épisode introduisant un élément fantastique trop décalé par rapport au contexte "policier" de départ et surtout, repompant une trop grande partie des scènes du premier. On pourrait à la rigueur recommander de n'acheter que le premier épisode, mais sa trop faible durée par rapport à son prix rend son achat assez dispensable. Il va pleuvoir, les culottes volent bas. |