Année :
2008
Genre : Charmes de charmeuses charmantes.
Durée: 1 h 05
Avec:
Rina Yuuki
(Shiori / Magical Ruby)
Asano Aikawa
(Mio / Magical Violette)
Ayaka Tsuji
(Seriko / Magical Venus)
Kae Yamaura
(Larvana)

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Après une longue absence, la collection HEROINE KIKI IPPATSU est de retour! Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit à la base d'un équivalent "soft" des films pour adultes de la "maison mère" de ZEN PICTURES, mettant en scène des super-héroïnes subissant les pires sévices (d'ailleurs, certains de ces films existent en deux version: une soft pour ZEN et une hard pour l'autre studio). Avec le temps, les films de la collection se sont pas mal assagis, au point de ne plus se distinguer du reste de la production ZEN, mais la série ayant connu pas mal de bas et très peu de hauts, ce nouveau volet était attendu au tournant. Verdict?




Déjà, pas grand chose de neuf au niveau du pitch de départ qui nous présente une énième candidate à la conquête du monde, Larvana, une sorcière qui s'est vue accorder le voeu de n'être blessée "ni par les dieux, ni par les diables". En clair: elle est techniquement invulnérable! Ses funestes projets furent cependant contrariés quand Shurel, une de ses suivantes qui était tombée amoureuse d'un scientifique humain, Tsukasa, se retourna contre elle et parvint à l'emprisonner. Les années ont passé, Shurel et Tsukasa sont morts et le sort qui emprisonnait Larvana a fini par s'estomper. Qui peut désormais s'opposer à elle?



Et allez! Sous prétexte que je suis la méchante,
c'est encore moi qui vais porter le chapeau!


Larvana au naturel.


La même, sous sa forme de combat.


Un homme de main qui ne fera pas long feu.


Réponse: les Magical Saviours. Autrement dit, les trois filles de Shurel et de Tsukasa, dont les pouvoirs magiques hérités de leur mère sont amplifiés par les magical-suits inventées par leur père. Vous l'aurez compris: sans en être une copie conforme, les Magical Saviours sont largement inspirées de MAGIRANGER, un sentai lui-même très influencé par HARRY POTTER et CHARMED.



Mio / Magical Violette : l'aînée aux pouvoirs de guérisseuse.


Shiori / Magical Ruby : la cadette aux épées magiques.


Seriko / Magical Venus : la benjamine aux pouvoirs de téléporteuse.


Je ne sais pas si c'est à cause de leurs coiffures, mais je trouve que les interprètes de Shiori et de Seriko ont un petit air de famille assez bienvenu pour jouer deux soeurs. Quoi qu'il en soit, l'intrigue va rapidement se centrer sur le personnage de Shiori, et ZEN en profite pour renouer avec la tradition des premiers HEROINE KIKI IPPATSU en confiant son rôle à une actrice d'AV (Adult Video, dois-je vraiment expliquer le terme?) affublée d'une tenue civile TRES épurée, au point que le contraste avec celles de ses soeurs soit assez cocasse!



Ben, quoi? Vous n'avez pas chaud, vous?


Shiori, donc, sera capturée par Larvana qui la privera de ses pouvoirs de sorcière avant de lui infliger une série de tortures assez osées, avec d'autant plus de plaisir sadique que Shiori est un parfait sosie de Shurel. La scéne de torture aura cependant une grande importance pour la suite de l'histoire et n'est donc pas aussi gratuite que d'habitude.



Servir de paillasson, c'est pas le pied!


Assieds-toi confortablement, la séance de torture va commencer.


Si tu crois que je vais me laisser faire, tu te mets le doigt dans l'oeil!


Bon, on va peut-être s'arrêter là, on est dans une production ZEN: "No nudity!"


L'intrigue a beau être réduite au strict minimum, l'astuce qui permettra aux Magical Saviours de vaincre Larvana est plutôt bien trouvée. Les scènes de combat sont correctes, mais sans plus: si Rina Yuuki se débrouille plutôt bien, Ayaka Tsuji et Asano Aikawa nous avaient habitués à beaucoup mieux. Tout ça pour dire que, même si MAGICAL SAVIOURS est à ranger parmi les bonnes surprises de la collection, il ne fait pas partie des indispensables pour autant.



Charm up!

Toku-Actrice(s) :