Concept = 4,5 / 5
Spielvan reprend les ingrédients des
Uchû Keiji avec comme valeurs ajoutées de faire désormais combattre la partenaire féminine aux côtés du héros tout en lui opposant des membres de sa famille devenus des antagonistes malgré eux. Le tout dans un univers où la science et la technologie tiennent une place importante mais où les rares éléments surnaturels font donc malheureusement tâche.
Scénario (Intrigue globale) = 4 / 5
Tout ce qui tourne autour de Spielvan, d'Helen et du Dr Bio est excellent et la révélation que le dieu Warler est une imposture est un bon coup de théâtre, même si certains détails nous font douter que c'était prévu dès le début. En revanche, le paradoxe temporel qui conclut la série n'a aucun sens et la sous-intrigue de Youki est sous-exploitée et rappelle trop celle de
Raider dans
Sharivan.
Scénario (Épisodes) = 3,9 / 5
De bons épisodes dans l'ensemble et on notera une volonté d'introduire une certaine continuité dans les premiers qui se terminaient souvent par l'introduction de l'adversaire du suivant. (Voir la section
épisodes pour plus de détails)
Héros = 5 / 5
Hanté par la destruction de son monde et l'enlèvement de sa famille qui lui donnent une raison personnelle de s'opposer à l'empire Warler,
Spielvan est un excellent personnage principal.
Costume(s) = 4 / 5
L'armure de
Spielvan (5 / 5) était incontestablement la plus réussi de la franchise
Metal Hero à l'époque. Même les "yeux" en fente qui me gênaient chez
Shaider, fonctionnent bien mieux ici car plus épais et s'harmonisant mieux avec la forme de la visière. Bien que plus épurée, celle de
Diana Lady (5 / 5) est aussi très réussie. En revanche, on aurait apprécié que celle d'
Helen Lady (2 / 5) ait au moins des couleurs différentes (une possibilité qui avait d'ailleurs été envisagée par les créatifs) pour qu'on puisse les différencier lors des combats sans avoir à vérifier à chaque fois laquelle utilise un pistolet laser et laquelle se sert d'une double hache.
Arme(s) = 4,3 / 5
On est gâtés avec les très réussis
laser sniper (5 / 5),
lady sniper (5 / 5) et surtout, la fort originale
twin blade (5 / 5). On ne peut en revanche pas en dire autant de l'
Helen cutter (2,2 / 5), une arme à l'aspect original mais qui jure avec le côté hi-tech des autres.
Séquence(s) de transformation = 4 / 5
De jolies chorégraphies, différentes pour chacun des trois héros.
Partenaire(s) = 5 / 5
La fun et sexy
Diana et la douce et mélancolique
Helen sont deux excellents personnages féminins et la série innove en les faisant combattre aux côtés du héros avec leurs propres armures.
Personnages réguliers = 2,3 / 5
Il est dommage que la série se débarrasse de son entourage civil dès la fin de son premier arc car, même s'il a rarement une incidence sur l'histoire, le savant farfelu
Daigorô Koyama (3,5 / 5) apporte une dose agréable d'humour et a des interactions sympathiques avec sa sœur
Miwa (3 / 5) et son assistant
Tokio (3 / 5), tout en apportant un contrepoint à l'empire Warler en incarnant une utilisation positive de la science et de la technologie. Concernant les enfants qui fréquentent sa boutique,
Masaru Sakazaki (2,3 / 5) est le seul à avoir droit à un peu de développement avec un épisode centré sur sa famille, tandis que
Kenichi (1 / 5) et
Noriko (1 / 5) sont transparents.
Personnages secondaires = 2,9 / 5
Si on a droit à plusieurs "victimes du jour" génériques et oubliables, certains personnages marquent les esprits par leur côté farfelu (
Famille Sakazaki,
Ôno) ou parce qu'ils ont une bonne histoire (
Natsuko Sakata) ou une personnalité sympathique (
Mayumi). Une mention spéciale pour les membres de
Mumumu, méchants malgré eux dont certains y laisseront la vie, même si leur côté "agents infiltrés" aurait gagné à être mieux exploité.
Ennemi(s) récurrent(s) = 3,2 / 5
En tant que père du héros devenu un méchant malgré lui tout en restant prêt à tout pour protéger sa fille, le
Dr Bio (5 / 5) est le meilleur antagoniste de la série avec
Hellvira (5 / 5), la personnalité maléfique de la douce Helen.
Pandora (4,5 / 5) est une méchante en chef mémorable dont les différentes formes bénéficient de superbes designs (hormis sa forme
Seimeitai qui la fait ressembler à une peluche) et la révélation qu'elle est la véritable dirigeante de Warler est très bonne, même s'il n'est pas certain qu'elle était prévue dès le début.
Deathzero (4,5 / 5) a lui-aussi un superbe design mais sa transformation en missile est franchement ridicule (On dirait Hordak dans la série
She-Ra des 80s!). Plus dispensable est
Rikki (2 / 5) qui sert surtout au fanservice, tout comme ses acolytes, les interchangeables
Shadow et Gasher (1 / 5). Si les premiers ennemis réguliers bénéficient de superbes designs, on ne peut pas en dire autant de
Guillotine (2 / 5) et de son costume ridicule. En outre, malgré de bonnes origines et son génie stratégique, il se montre finalement peu utile: la nouvelle génération de monstres de la semaine qu'il amène avec lui n'a rien qui la distingue de la précédente et ses stratagèmes auraient pu être élaborés par un autre membre de Warler, comme Pandora ou encore Rikki qui aurait ainsi gagné en utilité. Quant à
Pos (1 / 5), ce n'est qu'une mascotte qui ne sert pas à grand chose, même si on apprécie le contraste entre sa méchanceté et son apparence d'animal mignon par excellence. Malgré son design plus réussi,
Youki (2 / 5) est sous-exploité et ressemble surtout à un sous-
Raider. Enfin, les
Kinclons (5 / 5) sont des soldats particulièrement réussis et mémorables avec leur design original et leur côté comique qui n'atténue en rien leur dangerosité, certains se montrant même assez puissants pour opposer de sérieuses difficultés aux héros.
Monstres de la semaine = 3,8 / 5
Concernant les ennemis robotiques, les
Sentô Kikaijins et
New Sentô Kikaijins sont très réussis visuellement et résistent fort bien à l'épreuve du temps. En outre, les voir continuer d'avancer implacablement vers le héros malgré les dégâts subis juste avant le coup final fait à chaque fois son effet. En tant que machines, on reprochera toutefois à la plupart d'entre eux de ne pas avoir de personnalité. Quant aux
Sentô Seibutsus, si l'idée d'ajouter des adversaires biologiques n'est pas mauvaise, ils sont fort peu gâtés niveau design et le fait que la plupart aient un aspect non-humanoïde rend leurs combats peu impressionnants. (Voir la section
Warler pour plus de détails)
Mécha(s) (Véhicule(s)) = 3,8 / 5
Il faut bien l'avouer,
Grandnazca (2 / 5) est le vaisseau-mère le moins réussi de la franchise
Metal Hero (Et c'est d'autant plus triste qu'il est aussi le dernier) et sa transformation en fusil à double canon est particulièrement laide, donnant l'impression d'avoir affaire à une transformation incomplète. On a plus de chance avec les très réussis
Hoverian (5 / 5),
Gaios (5 / 5) et
Jet Gaios (5 / 5), mais le design de
Drill Gaios (1,8 / 5) semble peu adapté au forage. Les antagonistes sont gâtés avec les superbes
Skulljaws (5 / 5),
Skulldon (5 / 5),
Skulldon Jet (5 / 5) et
Skulldon Cutter (5 / 5), moins avec les
navettes de combat Warler (3 / 5), qui ressemblent trop à des maquettes d'avion customisées, et avec les
chars d'assaut Warler (0 / 5) qui n'essaient même pas d'avoir un design un tantinet original, alors que l'idée de doter l'ennemi d'une armada de chars était bonne.
Mécha(s) (Robot(s)) = 2 / 5
Grandnazca Combat Formation a un design correct mais attend pratiquement le dernier tiers de la série pour apparaître (Alors qu'il est présent dans le générique de fin, comme pour nous narguer) et retombe dans les travers de
Battle Birth et de
Vavilos en recyclant les mêmes scénes de combat à chaque épisode, ce qui représente un immense pas en arrière après
Daileon.
Base(s) = 5 / 5
L'empire Warler est gâté avec leur superbe base volante amphibie
Gamedes.
Casting = 5 / 5
On a droit à un casting 5 étoiles avec deux acteurs vedettes de la trilogie
Uchû Keiji: Hiroshi Watari (Spielvan) et Naomi Morinaga (Helen), auxquels s'ajoutent l'excellente Makoto Sumikawa (Diana) et la légendaire Machiko Soga (Pandora), toujours aussi savoureuse dans les rôles de méchantes.
Combats = 4,5 / 5
Avec un trio d'acteurs principaux formés à la prestigieuse JAC, la série nous gratifie de spectaculaires combats en civil. En revanche, même s'ils sont de qualité, on reprochera à ceux en costume d'être peu imaginatifs et de trop souvent suivre le même déroulement (Le héros s'en prend plein la figure avant de se ressaisir et de vaincre son adversaire en 2-3 coups), à la différence de ceux de la série précédente,
Juspion.
Effets spéciaux = 5 / 5
D'un excellent niveau.
Musiques = 5 / 5
渡辺 宙明 (Watanabe Chûmei) signe ici une de ses meilleures partitions et chacun des trois personnages principaux a droit à son propre thème interprété par l'acteur qui l'incarne et qui correspond parfaitement à sa personnalité :
光 の 惑星 水 の 惑星 (Hikari no hoshi mizu no hoshi) = Planète de lumière, planète d'eau pour Spielvan qui exprime ainsi son amour pour sa planète d'adoption, le fun et dynamique
ダイアナ アクション (Diana Action) pour Diana et le mélancolique
悲しみ の ヘレン (Kanashimi no Helen) = La tristesse d'Helen pour Helen. Et dire qu'en VF, il fallait subir la berceuse de Patrick Simpson-Jones à la place!
Générique(s) = 3,8 / 5
Le générique de début a droit au très dynamique
時空 戦士 スピルバン (Jikû senshi Spielvan) = Guerrier dimensionnel Spielvan par 水木 一郎 (Mizuki Ichirô) et est assez efficace en s'ouvrant sur la destruction de Clean pour enchaîner sur des scènes de Spielvan et Diana sur Terre (Cette dernière est d'ailleurs montrée en train de nager dans une piscine pour des raisons évidentes de fanservice mais aussi pour rappeler l'importance de l'eau dans la mythologie de la série), des extraits montrant leurs véhicules en action et un combat opposant Spielvan à des Kinclons (qui sera par la suite remplacé par des images des transformations de Grandnazca). Comme dans ceux de
Sharivan et de
Juspion, on voit les héros avancer sur fond de disque solaire mais en changeant à chaque itération: d'abord enfants, puis adultes et enfin en armure. On regrettera quand même que ce générique n'ait pas été modifié pour inclure Helen une fois celle-ci intégrée dans l'équipe.
(4 / 5)
Le générique de fin fait dans le classique avec des stockshots des méchas des héros et de leurs ennemis entrecoupés d'images de Spielvan sur sa moto. Pour les 10 premiers épisodes, il est accompagné par la chanson
君 の 仲間 だ スピルバン (Kimi no nakama da Spielvan) = Je suis ton ami, Spielvan, également par 水木 一郎 (Mizuki Ichirô), une fort belle chanson qui illustre à merveille les passages mélancoliques de la série mais est limite déprimante pour conclure un épisode. Et il faut croire que les auteurs de la série se sont fait la même réflexion puisqu'elle est ensuite remplacée par l'excellent et ultra-dynamique
結晶 だ! スピルバン (Kesshô da! Spielvan) = Cristallisation, Spielvan!, toujours par 水木 一郎 (Mizuki Ichirô), également utilisé pendant les scènes d'action.
(3,6 / 5)